Vernissage de l'exposition "Le souffle continu" de Mathis Collins
Évènement culturel   Fête et manifestation   Exposition   Point d'intérêt  

Français (France) L’art de Mathis Collins s’est construit à partir de l’histoire des arts populaires et des pratiques artisanales : arts forains, théâtre de tréteaux, marionnette ou musiques de rue. Historiquement, ces modes d’expression se sont développés en France comme une alternative au contrôle exercé par le pouvoir politique sur la vie artistique. Nomades et irrévérencieux, ils représentent alors un îlot d’exubérance et de créativité, nécessaires au contournement de la censure, dont s’inspire Mathis Collins pour sa pratique. Celle-ci associe aujourd’hui la performance, la poésie, l’organisation d’ateliers artistiques participatifs et la sculpture sur bois polychrome, pour laquelle il a développé un ensemble de techniques de façon autodidacte.

Pour cette exposition, l’artiste crée une œuvre nouvelle inspirée d’un objet emblématique des arts forains, l’orgue de barbarie, qui est utilisé massivement au dix-neuvième siècle par les musiciens de rue pour colporter les chansons populaires et les complaintes judiciaires. Cet instrument mécanique, qui ne nécessite aucune connaissance musicale pour être actionné, est profondément lié aux premiers pas de l’éducation artistique populaire au dix-neuvième siècle, ayant permis la rencontre des populations rurales et ouvrières avec un large spectre musical. Conçu comme l’analogie parfaite du système vocal humain grâce à son souffle continu, il inspire à Mathis Collins une installation visuelle et sonore dont l’artiste a pour la première fois composé lui-même la musique, transcrite sur un carton perforé réalisé pour l’exposition. Cette installation dialogue avec un ensemble d’œuvres emblématiques de la pratique récente de l’artiste : bas-reliefs en bois habités de figures et de situations grotesques, dans lesquelles Mathis Collins se met en scène, dans un exercice d’auto-dérision aux airs de critique sociale.

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2023-09-23
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Espagnol El arte de Mathis Collins hunde sus raíces en la historia de las artes y oficios populares: artes de feria, teatro de caballete, marionetas y música callejera. Históricamente, estos modos de expresión se desarrollaron en Francia como alternativa al control ejercido por el poder político sobre la vida artística. Nómadas e irreverentes, representaban una isla de exuberancia y creatividad, necesaria para burlar la censura, de la que Mathis Collins se nutre para su práctica. En la actualidad, su práctica combina la performance, la poesía, la organización de talleres de arte participativo y la escultura en madera policromada, para la que ha desarrollado una serie de técnicas autodidactas.

Para esta exposición, el artista crea una nueva obra inspirada en un objeto emblemático de las artes feriales, el organillo, muy utilizado en el siglo XIX por los músicos callejeros para pregonar canciones populares y lamentos judiciales. Este instrumento mecánico, cuyo manejo no requiere ningún conocimiento musical, está profundamente vinculado a los primeros pasos de la educación artística popular en el siglo XIX, poniendo en contacto a la población rural y obrera con un amplio espectro musical. Concebido como una analogía perfecta del sistema vocal humano, gracias a su respiración continua, inspiró a Mathis Collins para crear una instalación visual y sonora en la que, por primera vez, el artista compuso él mismo la música, transcrita en una tarjeta perforada producida para la exposición. Esta instalación dialoga con un conjunto de obras emblemáticas de la práctica reciente del artista: bajorrelieves de madera habitados por figuras y situaciones grotescas, en los que Mathis Collins se escenifica a sí mismo en un ejercicio de autoburla con aires de crítica social.
Italien (Italie) L'arte di Mathis Collins affonda le sue radici nella storia delle arti e dei mestieri popolari: arti da fiera, teatro su cavalletti, marionette e musica di strada. Storicamente, questi modi di espressione si sono sviluppati in Francia come alternativa al controllo esercitato dal potere politico sulla vita artistica. Nomadi e irriverenti, rappresentavano un'isola di esuberanza e creatività, necessaria per aggirare la censura, a cui Mathis Collins attinge per la sua pratica. Oggi la sua pratica combina performance, poesia, organizzazione di laboratori artistici partecipativi e scultura in legno policromo, per la quale ha sviluppato una serie di tecniche da autodidatta.

Per questa mostra, l'artista sta creando una nuova opera ispirata a un oggetto emblematico delle arti fieristiche, l'organetto, ampiamente utilizzato nell'Ottocento dai musicisti di strada per diffondere canzoni popolari e lamenti giudiziari. Questo strumento meccanico, che non richiede alcuna conoscenza musicale per essere utilizzato, è profondamente legato ai primi passi dell'educazione artistica popolare nel XIX secolo, mettendo in contatto le popolazioni rurali e operaie con un ampio spettro di musica. Concepito come una perfetta analogia del sistema vocale umano, grazie al suo respiro continuo, ha ispirato Mathis Collins a creare un'installazione visiva e sonora in cui, per la prima volta, l'artista ha composto lui stesso la musica, trascritta su un cartoncino perforato prodotto per la mostra. Questa installazione è in dialogo con un gruppo di opere emblematiche della pratica recente dell'artista: bassorilievi in legno abitati da figure e situazioni grottesche, in cui Mathis Collins mette in scena se stesso in un esercizio di autoironia con un'aria di critica sociale.
Français (France) L’art de Mathis Collins s’est construit à partir de l’histoire des arts populaires et des pratiques artisanales : arts forains, théâtre de tréteaux, marionnette ou musiques de rue. Historiquement, ces modes d’expression se sont développés en France comme une alternative au contrôle exercé par le pouvoir politique sur la vie artistique. Nomades et irrévérencieux, ils représentent alors un îlot d’exubérance et de créativité, nécessaires au contournement de la censure, dont s’inspire Mathis Collins pour sa pratique. Celle-ci associe aujourd’hui la performance, la poésie, l’organisation d’ateliers artistiques participatifs et la sculpture sur bois polychrome, pour laquelle il a développé un ensemble de techniques de façon autodidacte.

Pour cette exposition, l’artiste crée une œuvre nouvelle inspirée d’un objet emblématique des arts forains, l’orgue de barbarie, qui est utilisé massivement au dix-neuvième siècle par les musiciens de rue pour colporter les chansons populaires et les complaintes judiciaires. Cet instrument mécanique, qui ne nécessite aucune connaissance musicale pour être actionné, est profondément lié aux premiers pas de l’éducation artistique populaire au dix-neuvième siècle, ayant permis la rencontre des populations rurales et ouvrières avec un large spectre musical. Conçu comme l’analogie parfaite du système vocal humain grâce à son souffle continu, il inspire à Mathis Collins une installation visuelle et sonore dont l’artiste a pour la première fois composé lui-même la musique, transcrite sur un carton perforé réalisé pour l’exposition. Cette installation dialogue avec un ensemble d’œuvres emblématiques de la pratique récente de l’artiste : bas-reliefs en bois habités de figures et de situations grotesques, dans lesquelles Mathis Collins se met en scène, dans un exercice d’auto-dérision aux airs de critique sociale.
Néerlandais (Pays-Bas) De kunst van Mathis Collins is geworteld in de geschiedenis van populaire kunsten en ambachten: kermiskunst, schragentheater, poppenspel en straatmuziek. Historisch gezien ontwikkelden deze uitdrukkingswijzen zich in Frankrijk als een alternatief voor de controle die de politieke macht uitoefende over het artistieke leven. Nomadisch en oneerbiedig vertegenwoordigden ze een eiland van uitbundigheid en creativiteit, noodzakelijk om de censuur te omzeilen, waar Mathis Collins zijn praktijk op baseert. Vandaag de dag combineert zijn praktijk performance, poëzie, het organiseren van participatieve kunstworkshops en polychrome houtsculptuur, waarvoor hij een reeks autodidactische technieken heeft ontwikkeld.

Voor deze tentoonstelling maakt de kunstenaar een nieuw werk dat geïnspireerd is op een emblematisch object van de kermiskunst, het draaiorgel, dat in de negentiende eeuw veel gebruikt werd door straatmuzikanten om populaire liedjes en gerechtelijke verzuchtingen te verkondigen. Dit mechanische instrument, waarvoor geen muzikale kennis nodig is om het te bedienen, is nauw verbonden met de eerste stappen van populaire kunsteducatie in de negentiende eeuw, waardoor de plattelandsbevolking en de arbeidersklasse in contact kwamen met een breed spectrum van muziek. Opgevat als een perfecte analogie van het menselijke vocale systeem, dankzij de continue ademhaling, inspireerde het Mathis Collins tot een visuele en geluidsinstallatie waarin de kunstenaar voor het eerst zelf de muziek componeerde, getranscribeerd op een geperforeerde kaart die voor de tentoonstelling werd geproduceerd. Deze installatie staat in dialoog met een groep werken die kenmerkend zijn voor de recente praktijk van de kunstenaar: houten bas-reliëfs bewoond door groteske figuren en situaties, waarin Mathis Collins zichzelf ensceneert in een oefening in zelfspot met een zweem van maatschappijkritiek.
Anglais Mathis Collins? art is rooted in the history of popular arts and crafts: fairground arts, tréteaux theater, puppetry and street music. Historically, these modes of expression developed in France as an alternative to the control exercised by political power over artistic life. Nomadic and irreverent, they represented an island of exuberance and creativity, necessary to circumvent censorship, which Mathis Collins draws on for his practice. Today, his practice combines performance art, poetry, the organization of participatory art workshops and polychrome wood sculpture, for which he has developed a series of self-taught techniques.

For this exhibition, the artist has created a new work inspired by an emblematic object of the fairground arts, the barrel organ, used extensively in the nineteenth century by street musicians to peddle popular songs and judicial laments. This mechanical instrument, which requires no musical knowledge to operate, is deeply linked to the first steps of popular artistic education in the nineteenth century, bringing a broad spectrum of music to rural and working-class populations. Conceived as a perfect analogy of the human vocal system, thanks to its continuous breath, it inspired Mathis Collins to create a visual and sound installation for which the artist composed the music himself for the first time, transcribed onto perforated cardboard produced for the exhibition. This installation dialogues with a group of works emblematic of the artist?s recent practice: wooden bas-reliefs inhabited by grotesque figures and situations, in which Mathis Collins stages himself in an exercise in self-mockery with an air of social criticism.
Allemand (Allemagne) Mathis Collins' Kunst basiert auf der Geschichte der Volkskunst und der handwerklichen Praktiken: Schaustellerei, Bocktheater, Marionette und Straßenmusik. Historisch gesehen entwickelten sich diese Ausdrucksformen in Frankreich als Alternative zur Kontrolle des künstlerischen Lebens durch die politische Macht. Sie stellten eine Insel der Ausgelassenheit und Kreativität dar, die notwendig war, um die Zensur zu umgehen. Mathis Collins ließ sich davon für seine Praxis inspirieren. Heute umfasst seine Kunst Performance, Poesie, partizipative Kunstworkshops und mehrfarbige Holzskulpturen, für die er sich autodidaktisch eine Reihe von Techniken angeeignet hat.

Für diese Ausstellung kreiert der Künstler ein neues Werk, das von einem emblematischen Objekt der Schaustellerkunst inspiriert ist, der Drehorgel, die im neunzehnten Jahrhundert von Straßenmusikern massiv eingesetzt wurde, um Volkslieder und Gerichtsbeschwerden zu verbreiten. Dieses mechanische Instrument, für dessen Bedienung keine musikalischen Kenntnisse erforderlich sind, ist eng mit den ersten Schritten der künstlerischen Volksbildung im 19. Jahrhundert verbunden und ermöglichte der Land- und Arbeiterbevölkerung die Begegnung mit einem breiten musikalischen Spektrum. Als perfekte Analogie zum menschlichen Stimmsystem mit seinem kontinuierlichen Atem inspirierte es Mathis Collins zu einer visuellen und akustischen Installation, deren Musik der Künstler zum ersten Mal selbst komponierte und auf eine für die Ausstellung hergestellte perforierte Pappe übertrug. Diese Installation steht im Dialog mit einer Reihe von Werken, die für die jüngsten Arbeiten des Künstlers typisch sind: Holzreliefs mit grotesken Figuren und Situationen, in denen sich Mathis Collins selbst inszeniert, in einer Übung der Selbstironie mit sozialkritischen Zügen.
a comme portée géographique
La portée géographique de ce POI : international... local.
Français (France) Départementale
Français (France) Régionale
Date de création
La date de création de la ressource n'est pas privilégiée dans le système, se baser davantage sur la date de publication : lastUpdate (aaaa-mm-jj)
2019-03-22
a pour contact administratif
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Date de dernière mise à jour dans DATAtourisme (aaaa-mm-jjThh:mm:ss) - Ne pas aligner merci
2023-09-26T10:01:51.843Z

Autres propriétés (non décrites ou non classées)

schema:offers
http://schema.org/offers
owl:topObjectProperty
http://www.w3.org/2002/07/owl#topObjectProperty
cible l'audience
L'audience ciblée par cet objet.
Date de fin
http://schema.org/endDate
2023-09-22
Date de début
http://schema.org/startDate
2023-09-22

Références

 Localisation

  • Adresse : Maison des arts Georges et Claude Pompidou
  • CP : 46160
  • Ville : Cajarc

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