Français (France) Fabrice Boualit, photographe plasticien :
En témoignant de la décrépitude de constructions à l’abandon vouées à une disparition progressive, je définis l’exploration urbaine (ou Urbex) comme un regard présent sur le passé pour une mémoire à venir. Ancrés dans ce concept, mes travaux se réclament plus de l’œuvre illustrative que de la photographie à l’état pur.
A l’instar du peintre qui fait émerger son sujet par touches successives, j’utilise la photographie comme ma matière première, ma « toile blanche », et l’ordinateur devient ma palette. Aucune préméditation dans mon processus créatif : juste une émotion vécue au moment de la prise de vue, qui m’entraîne au cours de diverses phases de traitement informatique à revisiter la globalité d’un lieu, à en extraire les détails voire à me focaliser sur la dégradation de la matière par le temps. La sensation première, renforcée ou détournée, s’enrichit au fur et à mesure de mes manipulations de nouvelles émotions qui m’amènent au titre de l’œuvre, expression d’un regard humoristique quelquefois satirique mais toujours tendre, vis-à-vis de ces lieux qui symbolisent la grandeur décadente de notre société.
Inferno 14-54 est un projet qui a pour but de revisiter 8 ans de travaux photographiques sur le thème de la friche industrielle. Une invitation au voyage dans un univers post industriel abstrait.
Soyez les bienvenus en enfer ?!
Point d'intérêt
Identifiant de la ressource chez le producteur.
Etiquette courte décrivant la ressource.
La classification de POI. Par exemple : festival, musée, chambre d’hôtes...
Description de la ressource.
En témoignant de la décrépitude de constructions à l’abandon vouées à une disparition progressive, je définis l’exploration urbaine (ou Urbex) comme un regard présent sur le passé pour une mémoire à venir. Ancrés dans ce concept, mes travaux se réclament plus de l’œuvre illustrative que de la photographie à l’état pur.
A l’instar du peintre qui fait émerger son sujet par touches successives, j’utilise la photographie comme ma matière première, ma « toile blanche », et l’ordinateur devient ma palette. Aucune préméditation dans mon processus créatif : juste une émotion vécue au moment de la prise de vue, qui m’entraîne au cours de diverses phases de traitement informatique à revisiter la globalité d’un lieu, à en extraire les détails voire à me focaliser sur la dégradation de la matière par le temps. La sensation première, renforcée ou détournée, s’enrichit au fur et à mesure de mes manipulations de nouvelles émotions qui m’amènent au titre de l’œuvre, expression d’un regard humoristique quelquefois satirique mais toujours tendre, vis-à-vis de ces lieux qui symbolisent la grandeur décadente de notre société.
Inferno 14-54 est un projet qui a pour but de revisiter 8 ans de travaux photographiques sur le thème de la friche industrielle. Une invitation au voyage dans un univers post industriel abstrait.
Soyez les bienvenus en enfer ?!
In witnessing the decay of abandoned buildings destined to gradually disappear, I define urban exploration (or Urbex) as a present look at the past for a memory to come. Anchored in this concept, my work is more illustrative than pure photography.
Like the painter who makes his subject emerge by successive strokes, I use photography as my raw material, my "white canvas", and the computer becomes my palette. There is no premeditation in my creative process: just an emotion experienced at the moment of the shot, which leads me during various phases of computer processing to revisit the globality of a place, to extract the details and even to focus on the degradation of the material by time. The first sensation, reinforced or diverted, is enriched as I manipulate new emotions that lead me to the title of the work, the expression of a humorous look, sometimes satirical but always tender, towards these places that symbolize the decadent greatness of our society.
Inferno 14-54 is a project that aims to revisit 8 years of photographic work on the theme of industrial wasteland. An invitation to travel in an abstract post-industrial universe.
Welcome to hell?!