Par hasard Obsolète
Évènement culturel   Fête et manifestation   Exposition   Point d'intérêt  

Français (France) Exposition organisée par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

En partenariat avec la Friche la Belle de Mai.


Du hasard au sublime

Il est la tache d'encre de Victor Hugo, l'hésitation d'une impression d'un monotype de Degas, un coup de dés de Mallarmé, qui jamais n'abolira le hasard. L'ivresse d'une oeuvre d'art. A l'inverse de l'enseignement artistique, l'intervention du hasard dans le processus créatif de l'oeuvre permet à l'artiste de se libérer des règles de la représentation. L'accidentel, l'aléatoire, la trouvaille vertueuse, les sculptures involontaires, les coulures, les compressions, font émerger un répertoire de formes libres menant au sublime dans l'incertitude du geste.

Se substituant à l'incarnation de dieu, le tremblement hasardeux devient l'une des composantes symptomatiques de la modernité. Cette magie de l'aléa devient le sujet même d'une oeuvre idéale, géniale, peinte sans aucune intervention de la pensée. Le hasard révèle le rôle démiurgique de l'artiste alchimiste, guidé par la sérendipité des réactions chimiques de la matière.

A l'opposé des " anartistes ", certains inventent des protocoles, confiant leurs sens aux pouvoirs anonymes de la méthode mathématique. Ils utilisent le concept de l'aléatoire comme un cadre scientifique au travers duquel ils se soustraient à la gestuelle du peintre, créatrice d'une géométrie toujours incertaine, voire bancale. De la tache à la ligne pure, de l'automatisme au mathématisme, l'exposition déroule une typologie chronologique du hasard comme processus créatif à travers les plus importants courants et artistes de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours.

Un parcours en deux sites

Organisé de manière chronologique, le parcours du Centre de la Vieille Charité s'attache à faire émerger différentes techniques ainsi expérimentées par les artistes de 1850 à 1980.

Il se poursuit à la Friche la Belle de Mai à travers des oeuvres contemporaines de 1970 à nos jours provenant du [mac] musée d'Art Contemporain, du FRAC-PACA, du Fonds communal d'art contemporain de Marseille, du CIRVA Centre International du Verre et des Arts plastiques, de collections particulières, de galeries, ainsi que de productions d'oeuvres inédites d'artistes travaillant à Marseille ou en résidence à la Friche la Belle de Mai.

Point d'intérêt

Identifiant
Identifiant de la ressource chez le producteur.
13EVT107137
Nom
Etiquette courte décrivant la ressource.
Français (France) Par hasard
Classification
La classification de POI. Par exemple : festival, musée, chambre d’hôtes...
Description
Description de la ressource.
Français (France) Exposition organisée par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

En partenariat avec la Friche la Belle de Mai.


Du hasard au sublime

Il est la tache d'encre de Victor Hugo, l'hésitation d'une impression d'un monotype de Degas, un coup de dés de Mallarmé, qui jamais n'abolira le hasard. L'ivresse d'une oeuvre d'art. A l'inverse de l'enseignement artistique, l'intervention du hasard dans le processus créatif de l'oeuvre permet à l'artiste de se libérer des règles de la représentation. L'accidentel, l'aléatoire, la trouvaille vertueuse, les sculptures involontaires, les coulures, les compressions, font émerger un répertoire de formes libres menant au sublime dans l'incertitude du geste.

Se substituant à l'incarnation de dieu, le tremblement hasardeux devient l'une des composantes symptomatiques de la modernité. Cette magie de l'aléa devient le sujet même d'une oeuvre idéale, géniale, peinte sans aucune intervention de la pensée. Le hasard révèle le rôle démiurgique de l'artiste alchimiste, guidé par la sérendipité des réactions chimiques de la matière.

A l'opposé des " anartistes ", certains inventent des protocoles, confiant leurs sens aux pouvoirs anonymes de la méthode mathématique. Ils utilisent le concept de l'aléatoire comme un cadre scientifique au travers duquel ils se soustraient à la gestuelle du peintre, créatrice d'une géométrie toujours incertaine, voire bancale. De la tache à la ligne pure, de l'automatisme au mathématisme, l'exposition déroule une typologie chronologique du hasard comme processus créatif à travers les plus importants courants et artistes de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours.

Un parcours en deux sites

Organisé de manière chronologique, le parcours du Centre de la Vieille Charité s'attache à faire émerger différentes techniques ainsi expérimentées par les artistes de 1850 à 1980.

Il se poursuit à la Friche la Belle de Mai à travers des oeuvres contemporaines de 1970 à nos jours provenant du [mac] musée d'Art Contemporain, du FRAC-PACA, du Fonds communal d'art contemporain de Marseille, du CIRVA Centre International du Verre et des Arts plastiques, de collections particulières, de galeries, ainsi que de productions d'oeuvres inédites d'artistes travaillant à Marseille ou en résidence à la Friche la Belle de Mai.

Références

 Télécharger cette donnée