. . . . . . "Dans un monde hyper-informatis\u00E9, soumis au r\u00E8gne de la surveillance mutuelle, comment conserver sa part d'humanit\u00E9 ?\nUne poign\u00E9e d'individus isol\u00E9s, sans autre nom que leur num\u00E9ro d'utilisateur livrent le vertige d'un quotidien sous haute surveillance sans d\u00E9tours, en prise directe avec le public.\nSous perfusion technologique, entour\u00E9s d'\u00E9crans et de cam\u00E9ras de surveillance, voix int\u00E9rieures et retours au r\u00E9el s'entrem\u00EAlent dans un rythme \u00E9lectrique.\nLes lois qu'impose la soci\u00E9t\u00E9 de contr\u00F4le contaminent leur intimit\u00E9 - tel un virus informatique - parasitant tout rapport \u00E0 l'autre.\n\n\"Derri\u00E8re mon \u00E9cran, je te regarde.\"\n\nL'\u00E9criture d'Alexandra Badea est une arme \u00E0 se r\u00E9approprier le r\u00E9el.\nCe texte est une v\u00E9ritable frappe chirurgicale, un \u00E9lectrochoc.\nFace au constat du triomphe de l'image sur le verbe, que peux faire le th\u00E9\u00E2tre ?\nTout.\nTout, car son terrain de jeu est le langage, et c'est pr\u00E9cis\u00E9ment dans le langage que tout se joue.\nLe mensonge, la manipulation, la vulgarit\u00E9, aussi bien que l'\u00E9mancipation, l'imaginaire et la po\u00E9sie."@fr . "Je te regarde"@fr . "13EVT094891" .