Français (France) Le musée des Tapisseries confronte et met en résonance l'univers de deux artistes aixois, le peintre Marcel Albert et son fils Marc Albert, sculpteur, dans une double exposition réunissant près de 200 oeuvres, de la couleur flamboyante du père à la transparence arachnéenne du fils.
Aixois d'adoption, Marcel Albert (1913-1995) a commencé à peindre sous le charme de la lumière provençale. Autodidacte, il a développé une oeuvre très personnelle, caractérisée par l'expressivité et le rythme, au travers d'une explosion de couleurs chaleureuses et sensuelles. L'exposition retrace l'évolution de son style, allant d'un certain réalisme social vers un expressionnisme entre figuration et abstraction lyrique, pour aboutir à une nouvelle figuration fantastique dans la dernière partie de sa vie. Si l'oeuvre du père s'enracine dans la Provence de Cezanne, celle du fils se nourrit de multiples influences. Danseur pendant dix ans, Marc Albert (né en 1964) se tourne vers la céramique puis vers la sculpture, à travers lesquelles il retranscrit l'univers du mouvement, travaillant la matière jusqu'à son point de déséquilibre. Attiré par le jeu de nuances et de lumières, il utilise dans ses créations en porcelaine ses propres techniques de coulages et de tournages, l'étirant "plus loin que la transparence, en faisant une dentelle de formes". Également grand voyageur, il dévoile aujourd'hui pour la première fois une partie de ses créations pour le projet "Figures de proue", développé autour d'un réseau de villes portuaires jumelées avec Shanghaï.
Vernissage le 24 octobre à 18h.
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Aixois d'adoption, Marcel Albert (1913-1995) a commencé à peindre sous le charme de la lumière provençale. Autodidacte, il a développé une oeuvre très personnelle, caractérisée par l'expressivité et le rythme, au travers d'une explosion de couleurs chaleureuses et sensuelles. L'exposition retrace l'évolution de son style, allant d'un certain réalisme social vers un expressionnisme entre figuration et abstraction lyrique, pour aboutir à une nouvelle figuration fantastique dans la dernière partie de sa vie. Si l'oeuvre du père s'enracine dans la Provence de Cezanne, celle du fils se nourrit de multiples influences. Danseur pendant dix ans, Marc Albert (né en 1964) se tourne vers la céramique puis vers la sculpture, à travers lesquelles il retranscrit l'univers du mouvement, travaillant la matière jusqu'à son point de déséquilibre. Attiré par le jeu de nuances et de lumières, il utilise dans ses créations en porcelaine ses propres techniques de coulages et de tournages, l'étirant "plus loin que la transparence, en faisant une dentelle de formes". Également grand voyageur, il dévoile aujourd'hui pour la première fois une partie de ses créations pour le projet "Figures de proue", développé autour d'un réseau de villes portuaires jumelées avec Shanghaï.
Vernissage le 24 octobre à 18h.