Les lettres de Mon Moulin (2ème partie) Obsolète
Évènement culturel   Fête et manifestation   Point d'intérêt   Pièce de théâtre  

Français (France) Les lettres du second spectacle : La mule du Pape, Les deux auberges, Le curé de Cucugnan, Les trois messes basses, l'élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes.

Cela ne sera pas une lecture... Je sais ce qu'est une " lecture jouée " pour en avoir fait souvent. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n'étaient pas de moi, que ce soit Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès ou Pagnol, sont tous passés par cette étape. Et puis, Alain Cuny avec Claudel, Fabrice Luchini avec Céline, Jouvet et tant de poètes, plus près de moi Michel Galabru avec les lettres de Raimu, et bien d'autres donnent à ce genre ses titres de noblesse. Mais aussi valables soient ces exceptions, la lecture, " jouée " ou non, reste pour moi le degré zéro du théâtre.

Apprendre le texte m'en paraît être le degré un, le mettre en scène le degré deux, et le jouer, - mais, attention : le BIEN jouer ! - le trois. Sauf que là... c'est une autre affaire. Au sujet de laquelle on ne peut faire aucune promesse, ni donner de garantie. Juste en émettre le souhait, l'espoir, peut-être le rêve. S'y employer avec le plus de force, de patience et d'acharnement possibles. C'est un choix artistique.

Apprendre le texte, c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, le visiter, l'explorer plutôt que de se contenter de se laisser " traverser " par lui, c'est s'en imprégner enfin, en jouir, en souffrir aussi, bref se l'approprier. Pour avoir une chance, une petite chance, d'un jour pouvoir l'incarner comme si on l'avait écrit. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues.

Point d'intérêt

Identifiant
Identifiant de la ressource chez le producteur.
13EVT115209
Nom
Etiquette courte décrivant la ressource.
Français (France) Les lettres de Mon Moulin (2ème partie)
Classification
La classification de POI. Par exemple : festival, musée, chambre d’hôtes...
Description
Description de la ressource.
Anglais The letters of the second show: The Pope's mule, The two inns, The parish priest of Cucugnan, The three low masses, Reverend Father Gaucher's elixir, Nostalgia for barracks.

It won't be a reading... I know what a "played reading" is because I've done it a lot. All my shows built on texts that were not mine, whether Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès or Pagnol, all went through this stage. And then, Alain Cuny with Claudel, Fabrice Luchini with Céline, Jouvet and so many poets, closer to me Michel Galabru with Raimu's letters, and many others give this genre its titles of nobility. But as valid as these exceptions are, reading, "played" or not, remains for me the degree zero of theatre.

Learning the text seems to me to be degree one, staging it degree two, and playing it, - but, beware: the WELL playing! - degree three. Except that... that's another matter. About which no promises or guarantees can be made. Only the wish, the hope, maybe the dream. To work at it as hard, as patiently, as relentlessly as you can. It is an artistic choice.

To learn the text is to choose to penetrate it rather than to fly over it, to visit it, to explore it rather than to be content to let oneself be "crossed" by it, it is to finally be impregnated by it, to enjoy it, to suffer from it too, in short to appropriate it. To have a chance, a small chance, of one day being able to embody it as if it had been written. To play the Letters of my mill as if it was me who had thought of them, imagined them. As if I remembered them. As if I had lived them.
Français (France) Les lettres du second spectacle : La mule du Pape, Les deux auberges, Le curé de Cucugnan, Les trois messes basses, l'élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes.

Cela ne sera pas une lecture... Je sais ce qu'est une " lecture jouée " pour en avoir fait souvent. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n'étaient pas de moi, que ce soit Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès ou Pagnol, sont tous passés par cette étape. Et puis, Alain Cuny avec Claudel, Fabrice Luchini avec Céline, Jouvet et tant de poètes, plus près de moi Michel Galabru avec les lettres de Raimu, et bien d'autres donnent à ce genre ses titres de noblesse. Mais aussi valables soient ces exceptions, la lecture, " jouée " ou non, reste pour moi le degré zéro du théâtre.

Apprendre le texte m'en paraît être le degré un, le mettre en scène le degré deux, et le jouer, - mais, attention : le BIEN jouer ! - le trois. Sauf que là... c'est une autre affaire. Au sujet de laquelle on ne peut faire aucune promesse, ni donner de garantie. Juste en émettre le souhait, l'espoir, peut-être le rêve. S'y employer avec le plus de force, de patience et d'acharnement possibles. C'est un choix artistique.

Apprendre le texte, c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, le visiter, l'explorer plutôt que de se contenter de se laisser " traverser " par lui, c'est s'en imprégner enfin, en jouir, en souffrir aussi, bref se l'approprier. Pour avoir une chance, une petite chance, d'un jour pouvoir l'incarner comme si on l'avait écrit. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues.
Date de dernière mise à jour dans DATAtourisme (aaaa-mm-jjThh:mm:ss) - Ne pas aligner merci
2021-01-01T06:45:56.652Z

Références

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