@prefix data: . @prefix owl: . @prefix : . data:406b25f3-1d5e-379a-bb04-a6208612f562 owl:topDataProperty """Se développant autour du château des comtes puis ducs de Bar, la ville haute offre un des plus beaux ensembles Renaissance de France. Très tôt, les princes de Bar octroient des privilèges importants à ce quartier afin d’attirer et de maintenir une population aristocratique à proximité du château. Ces notables, laïcs ou ecclésiastiques, participent à la gestion des affaires du Barrois. La ville haute, appelée aussi la Halle, devient ainsi le centre politique, économique et judiciaire de la ville. Pour protéger ce quartier et en vue de son développement, le comte Henri II (1214-1239) décide de fortifier « la montagne de Bar », cet éperon rocheux (alt. 239 m) qui domine la vallée de l’Ornain. Il y transfère les activités marchandes de la cité. Mais c’est à partir du XVe siècle que la ville haute connaît ses plus grandes transformations : même si le souverain n’y réside plus régulièrement, ses visites, entourées d’une brillante cour, notamment composée d’artistes, sont l’occasion d’embellissements au château et dans le quartier. Relativement épargnée par les guerres de religion du XVIe siècle, Bar-le-Duc connaît une véritable prospérité économique jusque vers 1630. C’est le « beau XVIe siècle », marqué par la multiplication des constructions en pierre de taille. Le bois, le torchis et les encorbellements disparaissent et laissent la place à des façades d’aspect plutôt sobre, caractéristique du style lorrain, et marquées par l’influence de la Renaissance italienne. Avec les remparts et le château,le quartier conserve son caractère médiéval jusqu’en 1670, date de leurs destructions. Privé de la présence des ducs qui préfèrent résider à Nancy, le quartier décline peu à peu au profit de la ville basse, où se développent le commerce et la bourgeoisie à partir du XVIIIe siècle. Avec la Révolution, l’ensemble des activités administratives et économiques migre dans la vallée. Paradoxalement, c’est à ce déclin que nous devons d’avoir gardé presque intact cet héritage architectural"""@fr ; :hasTranslatedProperty data:375437bf-68f5-31b0-a40a-6faa797d72eb, data:57ed5e43-14a7-3096-a70d-f37fd02e8ffd, data:ec60d863-e4fa-3b30-8ee5-e53d5d8b3c52, data:9efb1232-bb15-326f-8fbd-7c46d1380665, data:21e16d8c-0ec0-30e0-afcc-d1e5ed0292b9 ; :shortDescription """Die Oberstadt, die sich um das Schloss der Grafen und späteren Herzöge von Bar herum entwickelt hat, bietet eines der schönsten Renaissance-Ensembles Frankreichs. Schon früh legten die Prinzen von Bar diesem Viertel wichtige Privilegien, um eine aristokratische Bevölkerung anzuziehen und in der Nähe des Schlosses zu halten. Diese weltlichen oder kirchlichen Würdenträger waren an der Verwaltung der Angelegenheiten des Landes beteiligt angelegenheiten des Barrois teil. Die Oberstadt, auch Halle genannt, wurde so zum politischen, wirtschaftlichen und gerichtlichen Zentrum der Stadt. Zum Schutz dieses Viertels und im Hinblick auf seine Entwicklung beschloss Graf Heinrich II. (1214-1239), den "Berg von Bar" zu befestigen, diesen Felsvorsprung (Alt. 239 m), der das Tal des Ornain überragt. Er verlegte die Handelsaktivitäten der Stadt dorthin. Jahrhundert erlebte die Oberstadt ihre größten Veränderungen: Auch wenn der Herrscher nicht mehr regelmäßig hier wohnte, waren seine Besuche, bei denen er von einem glänzenden Hofstaat umgeben war, der vor allem aus Künstlern bestand, Anlass für Verschönerungen des Schlosses und des Stadtviertels. Von den Religionskriegen des 16. Jahrhunderts blieb Bar-le-Duc relativ verschont und erlebte bis etwa 1630 einen wahren wirtschaftlichen Aufschwung. Es war das "schöne 16. Jahrhundert", das durch die Zunahme von Bauten aus Quadersteinen geprägt war. Holz, Lehm und Erker verschwanden und machten Platz für eher nüchtern wirkende Fassaden, die für den lothringischen Stil charakteristisch sind und vom Einfluss der italienischen Renaissance geprägt wurden. Mit den Stadtmauern und dem Schloss behielt das Viertel seinen mittelalterlichen Charakter bis 1670, als diese zerstört wurden. Die Herzöge zogen es vor, in Nancy zu residieren, und das Viertel ging allmählich zugunsten der Unterstadt zurück, in der sich ab dem 18. Jahrhundert der Handel und das Bürgertum entwickelten. Mit der Revolution wanderten alle administrativen und wirtschaftlichen Aktivitäten in das Tal ab. Paradoxerweise ist es diesem Niedergang zu verdanken, dass dieses architektonische Erbe fast unverändert erhalten geblieben ist"""@de, """Se développant autour du château des comtes puis ducs de Bar, la ville haute offre un des plus beaux ensembles Renaissance de France. Très tôt, les princes de Bar octroient des privilèges importants à ce quartier afin d’attirer et de maintenir une population aristocratique à proximité du château. Ces notables, laïcs ou ecclésiastiques, participent à la gestion des affaires du Barrois. La ville haute, appelée aussi la Halle, devient ainsi le centre politique, économique et judiciaire de la ville. Pour protéger ce quartier et en vue de son développement, le comte Henri II (1214-1239) décide de fortifier « la montagne de Bar », cet éperon rocheux (alt. 239 m) qui domine la vallée de l’Ornain. Il y transfère les activités marchandes de la cité. Mais c’est à partir du XVe siècle que la ville haute connaît ses plus grandes transformations : même si le souverain n’y réside plus régulièrement, ses visites, entourées d’une brillante cour, notamment composée d’artistes, sont l’occasion d’embellissements au château et dans le quartier. Relativement épargnée par les guerres de religion du XVIe siècle, Bar-le-Duc connaît une véritable prospérité économique jusque vers 1630. C’est le « beau XVIe siècle », marqué par la multiplication des constructions en pierre de taille. Le bois, le torchis et les encorbellements disparaissent et laissent la place à des façades d’aspect plutôt sobre, caractéristique du style lorrain, et marquées par l’influence de la Renaissance italienne. Avec les remparts et le château,le quartier conserve son caractère médiéval jusqu’en 1670, date de leurs destructions. Privé de la présence des ducs qui préfèrent résider à Nancy, le quartier décline peu à peu au profit de la ville basse, où se développent le commerce et la bourgeoisie à partir du XVIIIe siècle. Avec la Révolution, l’ensemble des activités administratives et économiques migre dans la vallée. Paradoxalement, c’est à ce déclin que nous devons d’avoir gardé presque intact cet héritage architectural"""@fr, """Gebouwd rond het kasteel van de graven en vervolgens hertogen van Bar, biedt de bovenstad een van de mooiste renaissance-ensembles van Frankrijk. Zeer vroeg, de prinsen van Bar verleende dit district belangrijke privileges om een aristocratische bevolking in de buurt van het kasteel aan te trekken en te behouden. Deze notabelen, zowel leken als kerkelijken, namen deel aan het beheer van zaken van de Barrois. De bovenstad, ook wel de Halle genoemd, werd zo het politieke, economische en juridische centrum van de stad. Om dit gebied te beschermen en zijn ontwikkeling te verzekeren, besloot graaf Hendrik II (1214-1239) tot de versterking van "de berg van Bar", deze rotsachtige uitloper (hoogte 239 m) die de vallei van de Ornain domineert. Hij verplaatste de commerciële activiteiten van de stad daarheen. Maar het was vanaf de 15e eeuw dat de bovenstad de grootste veranderingen onderging: ook al verbleef de vorst er niet meer regelmatig, zijn bezoeken, omringd door een briljant hof, met name bestaande uit kunstenaars, waren de aanleiding voor verfraaiingen van het kasteel en de wijk. Bar-le-Duc was relatief onaangetast door de godsdienstoorlogen in de 16e eeuw en kende een echte economische bloei tot ongeveer 1630. Dit was de "mooie 16e eeuw", gekenmerkt door de proliferatie van bewerkte gebouwen. Hout, kasseien en kraagstenen verdwenen en werden vervangen door vrij sobere gevels, kenmerkend voor de Lotharingse stijl en getekend door de invloed van de Italiaanse Renaissance. Met de wallen en het kasteel behield de wijk zijn middeleeuwse karakter tot 1670, toen ze werden verwoest. Zonder de aanwezigheid van de hertogen, die liever in Nancy verbleven, ging de wijk geleidelijk achteruit ten gunste van de benedenstad, waar de handel en de burgerij zich vanaf de 18e eeuw ontwikkelden. Met de Revolutie verhuisden alle administratieve en economische activiteiten naar de vallei. Paradoxaal genoeg is het aan dit verval te danken dat dit architectonisch erfgoed vrijwel intact is gebleven"""@nl, """Construida en torno al castillo de los condes y luego de los duques de Bar, la ciudad alta ofrece uno de los conjuntos renacentistas más bellos de Francia. Muy pronto, los príncipes de Bar concedió importantes privilegios a este distrito para atraer y mantener una población aristocrática cerca del castillo. Estos notables, tanto laicos como eclesiásticos, participaron en la gestión de los asuntos de los Barrois asuntos de los Barrois. La ciudad alta, también llamado el Halle, se convirtió así en el centro político, económico y judicial de la ciudad. Para proteger esta zona y asegurar su desarrollo, el conde Enrique II (1214-1239) decidió fortificar "la montaña de Bar", este espolón rocoso (alt. 239 m) que domina el valle del Ornain. Trasladó allí las actividades comerciales de la ciudad. Pero fue a partir del siglo XV cuando la ciudad alta experimentó sus mayores transformaciones: aunque el soberano ya no residía allí regularmente, sus visitas, rodeado de una brillante corte, compuesta sobre todo por artistas, eran la ocasión de embellecer el castillo y el barrio. Bar-le-Duc se mantuvo relativamente indemne a las guerras de religión del siglo XVI y disfrutó de una verdadera prosperidad económica hasta aproximadamente 1630, el "bello siglo XVI", marcado por la proliferación de edificios de sillería. La madera, el adoquín y las ménsulas desaparecieron y fueron sustituidas por fachadas más bien sobrias, características del estilo lorenés, y marcadas por la influencia del Renacimiento italiano. Con las murallas y el castillo, el distrito conservó su carácter medieval hasta 1670, cuando fueron destruidos. Privado de la presencia de los duques, que preferían residir en Nancy, el barrio fue decayendo en beneficio de la ciudad baja, donde se desarrolló el comercio y la burguesía a partir del siglo XVIII. Con la Revolución, todas las actividades administrativas y económicas emigraron al valle. Paradójicamente, a este declive se debe el hecho de que este patrimonio arquitectónico se haya mantenido casi intacto"""@es, """Costruita intorno al castello dei conti e poi dei duchi di Bar, la città alta offre uno dei più bei complessi rinascimentali di Francia. Molto presto, i principi di Bar concesse importanti privilegi a questo quartiere per attirare e mantenere una popolazione aristocratica nei pressi del castello. Questi notabili, sia laici che ecclesiastici, partecipavano alla gestione degli affari del Barrois affari dei Barrois. La città alta, chiamato anche Halle, divenne così il centro politico, economico e giudiziario della città. Per proteggere questa zona e garantirne lo sviluppo, il conte Enrico II (1214-1239) decise di fortificare "la montagna di Bar", questo sperone roccioso (alt. 239 m) che domina la valle dell'Ornain. Vi trasferì le attività commerciali della città. Ma è a partire dal XV secolo che la città alta subisce le maggiori trasformazioni: anche se il sovrano non vi risiede più regolarmente, le sue visite, circondato da una corte brillante, composta in particolare da artisti, sono l'occasione per abbellire il castello e il quartiere. Bar-le-Duc non è stata toccata dalle guerre di religione del XVI secolo e ha goduto di una vera e propria prosperità economica fino al 1630 circa. Questo è stato il "bel XVI secolo", caratterizzato dalla proliferazione di edifici a bugnato. Il legno, il cocco e le mensole sono scomparsi e sono stati sostituiti da facciate piuttosto sobrie, caratteristiche dello stile lorenese e segnate dall'influenza del Rinascimento italiano. Con i bastioni e il castello, il quartiere mantenne il suo carattere medievale fino al 1670, quando furono distrutti. Privato della presenza dei duchi, che preferivano risiedere a Nancy, il quartiere decadde gradualmente a vantaggio della città bassa, dove si svilupparono il commercio e la borghesia a partire dal XVIII secolo. Con la Rivoluzione, tutte le attività amministrative ed economiche migrarono nella valle. Paradossalmente, è a questo declino che dobbiamo il fatto che questo patrimonio architettonico sia rimasto quasi intatto"""@it, """Developing around the castle of the Counts and then Dukes of Bar, the upper town offers one of the most beautiful Renaissance ensembles in France. Very early, the Princes of Bar granted important privileges to this district in order to attract and maintain an aristocratic population in the vicinity of the castle. These notables, both lay and ecclesiastical, participate in the management of the barrois' business. The upper town, also known as the Halle, thus becoming the political, economic and judicial centre of the city. In order to protect this district and with a view to its development, Count Henri II (1214-1239) decided to fortify the "Bar mountain", this rocky spur (alt. 239 m) which dominates the Ornain valley. He transferred the city's trading activities there. But it was from the 15th century onwards that the upper town underwent its greatest transformations: even though the sovereign no longer resided there regularly, his visits, surrounded by a brilliant courtyard, notably composed of artists, were an opportunity to embellish the castle and the district. Relatively untouched by the religious wars of the 16th century, Bar-le-Duc enjoyed real economic prosperity until around 1630, the "beautiful 16th century", marked by the multiplication of freestone constructions. Wood, cob and corbels disappeared, giving way to facades with a rather sober appearance, characteristic of the Lorraine style, and marked by the influence of the Italian Renaissance. With the ramparts and the castle, the district retained its medieval character until 1670, when they were destroyed. Deprived of the presence of the dukes who preferred to live in Nancy, the district gradually declined in favour of the lower town, where trade and the bourgeoisie developed from the 18th century onwards. With the Revolution, all administrative and economic activities migrated to the valley. Paradoxically, it is to this decline that we owe the fact that we have kept this architectural heritage almost intact"""@en ; a :Description . owl:topObjectProperty data:406b25f3-1d5e-379a-bb04-a6208612f562 ; :hasDescription data:406b25f3-1d5e-379a-bb04-a6208612f562 .