Français (France) Situé à 10km de Plombières-les-Bains, la commune doit sa notoriété grâce à sa spécialité « l'Andouille du Val-d'Ajol » (marque déposée depuis 1984), fabriquée par les bouchers-charcutiers de la localité. Elle est célébrée chaque année durant la Foire aux Andouilles le 3ème Lundi de février. Commune la plus étendue de Lorraine, elle présente un patrimoine architectural et culturel préservé : l’église avec ses objets classés (retable, piéta, christ en croix, chaire), le Prieuré d’Hérival (ancien monastère), les chalots (annexe de ferme typique des Vosges Saônoises), les toitures en lave ainsi qu’un nombre important de chapelles, croix, lavoirs et fontaines qui font le charme des 70 hameaux de la commune que vous pourrez découvrir à travers les 150 km de randonnées balisées.
Un peu d'histoire
Les premiers habitants du Val-d’Ajol pourraient être, soit les Espagnols fuyant les Arabes (Poitiers 732), soit les troupes de Charlemagne de passage dans la région où ce dernier avait de la famille. Ils s’installent sur un monticule au milieu d’une vallée humide, actuellement la Croix, avec l’autorisation des Dames de Remiremont.
La communauté s’agrandit et obtint la permission avec leur aide de construire une église au lieu-dit Laître (endroit où existait un cimetière et une chapelle). Le Val dépend matériellement des Dames Chanoinesses de Remiremont, princesses du Saint Empire Romain Germanique, sous la protection du Duc de Lorraine, mais en référent directement à la Papauté. Spirituellement l’Archevêché de Besançon gère la communauté. La paroisse est desservie par les moines de Hérival.
Le territoire voit passer les troupes de Turenne, les Suédois pendant la guerre de Trente Ans, Charles IV, duc de Lorraine essayant de reconquérir son duché. Par la souveraineté de l’Archevêque de Besançon, Louis XIV annexera le Val pendant un certain temps. La population malgré tout augmente et nécessite un agrandissement de l’église. Les habitants colonisent les granges, endroit où pâturaient les bêtes et de nombreux hameaux se créent. Le Duc Léopold récupère son duché en 1704. Dans les années 1735 son fils François III abandonne au profit d’un titre autrichien. Stanislas gère le duché jusqu’en 1766, puis le Val deviendra français.
Pays d’agriculture principalement, la commune se transformera en vallée industrielle après la guerre de 70 avec l’arrivée des industriels alsaciens fuyant l’occupation allemande. Filatures, tissages principalement bénéficieront de la force hydraulique de la Combeauté. Revers de la médaille, cette absence de diversité conduira à la baisse de la population après la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, le Val-d’Ajol vit de l’artisanat et de petites industries. Seul souvenir d’antan persiste la foire aux Andouilles le 3ème lundi de février. Cette foire ancienne (officialisée par Louis Philippe en 1831 puis confirmée par le préfet des Vosges en 1852) était une foire aux bestiaux. Les agriculteurs renouvelaient leur cheptel pour la nouvelle saison. Victime de la mécanisation elle périclita après la Seconde Guerre mondiale. Cette foire suite au pari d’un groupe de personnes à l’esprit rabelaisien trouva une seconde jeunesse avec la création d’une confrérie gastronomique qui vante les qualités d’une production locale : l’Andouille. Depuis 1965 la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol redonne vie à cette manifestation. Elle attire maintenant 30 000 à 40 000 personnes sur trois jours le 3ème lundi de février chaque année.
Témoins du passé
Sur la commune du Val-d'Ajol, on ne trouve pas moins de 145 croix recensées (environ 250 dans les Vosges méridionales), dont 3 sont classées Monuments Historiques.
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Français (France) COMMUNE DE LE VAL-D'AJOL
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2023-12-28
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Allemand (Allemagne) Die Gemeinde liegt 10 km von Plombières-les-Bains entfernt und verdankt ihre Bekanntheit ihrer Spezialität "Andouille du Val-d'Ajol" (seit 1984 als Marke eingetragen), die von den Metzgern des Ortes hergestellt wird. Sie wird jedes Jahr während der "Foire aux Andouilles" am dritten Montag im Februar gefeiert. Die Kirche mit ihren denkmalgeschützten Objekten (Altarbild, Pieta, Christus am Kreuz, Kanzel), das Priorat von Hérival (ehemaliges Kloster), die Chalots (typisches Nebengebäude eines Bauernhofs in den Saône-Vogesen), die Lavadächer sowie eine große Anzahl an Kapellen, Kreuzen, Waschplätzen und Brunnen machen den Charme der 70 Weiler der Gemeinde aus, die Sie auf den 150 km markierten Wanderwegen entdecken können.
Ein wenig Geschichte
Die ersten Bewohner des Val-d'Ajol könnten entweder Spanier gewesen sein, die vor den Arabern flohen (Poitiers 732), oder die Truppen Karls des Großen, die durch die Region zogen, in der er Verwandte hatte. Sie ließen sich mit der Erlaubnis der Damen von Remiremont auf einer Anhöhe in einem feuchten Tal, dem heutigen La Croix, nieder.
Die Gemeinschaft wuchs und erhielt mit ihrer Hilfe die Erlaubnis, eine Kirche am Ort Laître (wo es einen Friedhof und eine Kapelle gab) zu bauen. Materiell unterstand das Tal den Chorherrinnen von Remiremont, Prinzessinnen des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation, die unter dem Schutz des Herzogs von Lothringen standen, sich aber direkt an das Papsttum wandten. Spirituell wird die Gemeinde von der Erzdiözese Besançon verwaltet. Die Pfarrei wird von den Mönchen von Hérival betreut.
Durch das Gebiet zogen die Truppen von Turenne, die Schweden während des Dreißigjährigen Krieges und Karl IV, der Herzog von Lothringen, der versuchte, sein Herzogtum zurückzuerobern. Durch die Oberhoheit des Erzbischofs von Besançon annektierte Ludwig XIV. das Val für eine gewisse Zeit. Die Bevölkerung wuchs jedoch und die Kirche musste vergrößert werden. Die Einwohner besiedelten die Scheunen, wo früher die Tiere weideten, und es entstanden zahlreiche Weiler. Herzog Leopold erhielt 1704 sein Herzogtum zurück. In den 1735er Jahren gab sein Sohn Franz III. das Herzogtum zugunsten eines österreichischen Titels auf. Stanislaus verwaltete das Herzogtum bis 1766, dann wurde das Tal französisch.
Die Gemeinde wurde hauptsächlich landwirtschaftlich genutzt und entwickelte sich nach dem Ersten Weltkrieg mit der Ankunft elsässischer Industrieller, die vor der deutschen Besatzung flohen, zu einem Industrietal. Vor allem Spinnereien und Webereien profitierten von der Wasserkraft des Combeauté. Die Kehrseite der Medaille ist, dass die fehlende Vielfalt nach dem Zweiten Weltkrieg zu einem Bevölkerungsrückgang führte.
Heute lebt das Val-d'Ajol vom Handwerk und von kleinen Industriebetrieben. Die einzige Erinnerung an früher ist der Andouilles-Markt am dritten Montag im Februar. Dieser alte Jahrmarkt (1831 von Louis Philippe offiziell eingeführt und 1852 vom Präfekten der Vogesen bestätigt) war ein Viehmarkt. Die Landwirte erneuerten ihren Viehbestand für die neue Saison. Nach dem Zweiten Weltkrieg ging sie als Opfer der Mechanisierung zurück. Eine Gruppe von Personen mit Rabelaisianischem Geist gründete eine gastronomische Bruderschaft, die die Qualitäten einer lokalen Produktion anpries: die Andouille. Seit 1965 erweckt die Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol diese Veranstaltung zu neuem Leben. Sie zieht nun jedes Jahr am dritten Montag im Februar 30.000 bis 40.000 Menschen an drei Tagen an.
Zeugen der Vergangenheit
In der Gemeinde Val-d'Ajol gibt es nicht weniger als 145 registrierte Kreuze (ca. 250 in den Südvogesen), von denen 3 als historische Monumente klassifiziert sind.
Ein wenig Geschichte
Die ersten Bewohner des Val-d'Ajol könnten entweder Spanier gewesen sein, die vor den Arabern flohen (Poitiers 732), oder die Truppen Karls des Großen, die durch die Region zogen, in der er Verwandte hatte. Sie ließen sich mit der Erlaubnis der Damen von Remiremont auf einer Anhöhe in einem feuchten Tal, dem heutigen La Croix, nieder.
Die Gemeinschaft wuchs und erhielt mit ihrer Hilfe die Erlaubnis, eine Kirche am Ort Laître (wo es einen Friedhof und eine Kapelle gab) zu bauen. Materiell unterstand das Tal den Chorherrinnen von Remiremont, Prinzessinnen des Heiligen Römischen Reiches Deutscher Nation, die unter dem Schutz des Herzogs von Lothringen standen, sich aber direkt an das Papsttum wandten. Spirituell wird die Gemeinde von der Erzdiözese Besançon verwaltet. Die Pfarrei wird von den Mönchen von Hérival betreut.
Durch das Gebiet zogen die Truppen von Turenne, die Schweden während des Dreißigjährigen Krieges und Karl IV, der Herzog von Lothringen, der versuchte, sein Herzogtum zurückzuerobern. Durch die Oberhoheit des Erzbischofs von Besançon annektierte Ludwig XIV. das Val für eine gewisse Zeit. Die Bevölkerung wuchs jedoch und die Kirche musste vergrößert werden. Die Einwohner besiedelten die Scheunen, wo früher die Tiere weideten, und es entstanden zahlreiche Weiler. Herzog Leopold erhielt 1704 sein Herzogtum zurück. In den 1735er Jahren gab sein Sohn Franz III. das Herzogtum zugunsten eines österreichischen Titels auf. Stanislaus verwaltete das Herzogtum bis 1766, dann wurde das Tal französisch.
Die Gemeinde wurde hauptsächlich landwirtschaftlich genutzt und entwickelte sich nach dem Ersten Weltkrieg mit der Ankunft elsässischer Industrieller, die vor der deutschen Besatzung flohen, zu einem Industrietal. Vor allem Spinnereien und Webereien profitierten von der Wasserkraft des Combeauté. Die Kehrseite der Medaille ist, dass die fehlende Vielfalt nach dem Zweiten Weltkrieg zu einem Bevölkerungsrückgang führte.
Heute lebt das Val-d'Ajol vom Handwerk und von kleinen Industriebetrieben. Die einzige Erinnerung an früher ist der Andouilles-Markt am dritten Montag im Februar. Dieser alte Jahrmarkt (1831 von Louis Philippe offiziell eingeführt und 1852 vom Präfekten der Vogesen bestätigt) war ein Viehmarkt. Die Landwirte erneuerten ihren Viehbestand für die neue Saison. Nach dem Zweiten Weltkrieg ging sie als Opfer der Mechanisierung zurück. Eine Gruppe von Personen mit Rabelaisianischem Geist gründete eine gastronomische Bruderschaft, die die Qualitäten einer lokalen Produktion anpries: die Andouille. Seit 1965 erweckt die Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol diese Veranstaltung zu neuem Leben. Sie zieht nun jedes Jahr am dritten Montag im Februar 30.000 bis 40.000 Menschen an drei Tagen an.
Zeugen der Vergangenheit
In der Gemeinde Val-d'Ajol gibt es nicht weniger als 145 registrierte Kreuze (ca. 250 in den Südvogesen), von denen 3 als historische Monumente klassifiziert sind.
Italien (Italie) Situata a 10 km da Plombières-les-Bains, la città deve la sua fama alla specialità "Andouille du Val-d'Ajol" (marchio registrato dal 1984), prodotta dai macellai locali. Viene celebrata ogni anno durante la Fiera dell'Andouille, il terzo lunedì di febbraio. È il più grande comune della Lorena e possiede un patrimonio architettonico e culturale ben conservato: la chiesa con i suoi oggetti tutelati (pala d'altare, piedistallo, Cristo in croce, pulpito), il Priorato di Hérival (ex monastero), gli chalots (tipici annessi agricoli dei Vosgi Saônoises), i tetti in pietra lavica e un gran numero di cappelle, croci, lavatoi e fontane che costituiscono il fascino delle 70 frazioni del comune, che si possono scoprire attraverso i 150 km di sentieri segnalati.
Un po' di storia
I primi abitanti della Val-d'Ajol potrebbero essere gli spagnoli in fuga dagli arabi (Poitiers 732) o le truppe di Carlo Magno di passaggio nella regione dove aveva famiglia. Si stabilirono su un tumulo al centro di una valle umida, l'attuale Croix, con il permesso delle signore di Remiremont.
La comunità crebbe e con il loro aiuto ottenne il permesso di costruire una chiesa in un luogo chiamato Laître (dove esistevano un cimitero e una cappella). Materialmente, la Val dipendeva dalle Dame di Remiremont, principesse del Sacro Romano Impero, sotto la protezione del Duca di Lorena, ma con riferimento diretto al Papato. Spiritualmente, la comunità è gestita dall'Arcivescovado di Besançon. La parrocchia è servita dai monaci di Hérival.
Il territorio ha visto il passaggio delle truppe di Turenne, degli svedesi durante la Guerra dei Trent'anni, di Carlo IV, duca di Lorena che cercava di riconquistare il suo ducato. Attraverso la sovranità dell'arcivescovo di Besançon, Luigi XIV annetté la Val per un certo periodo. La popolazione tuttavia aumentò e la chiesa dovette essere ampliata. Gli abitanti colonizzarono i fienili, dove pascolavano gli animali, e nacquero numerose frazioni. Il duca Leopoldo riconquistò il suo ducato nel 1704. Nel 1735, suo figlio Francesco III rinunciò al ducato a favore di un titolo austriaco. Stanislas gestì il ducato fino al 1766, quando la valle divenne francese.
Principalmente zona agricola, il comune si trasformò in una valle industriale dopo la guerra del 1970 con l'arrivo degli industriali alsaziani in fuga dall'occupazione tedesca. Le filande e le tessiture hanno beneficiato soprattutto della forza idraulica del Combeauté. D'altra parte, questa mancanza di diversità ha portato a un calo della popolazione dopo la Seconda guerra mondiale.
Oggi la Val-d'Ajol vive di artigianato e di piccole industrie. L'unico ricordo di un tempo è la fiera di Andouilles, il terzo lunedì di febbraio. Questa antica fiera (ufficializzata da Luigi Filippo nel 1831 e poi confermata dal Prefetto dei Vosgi nel 1852) era una fiera del bestiame. Gli agricoltori rinnovavano il loro bestiame per la nuova stagione. Dopo la seconda guerra mondiale, questa fiera è stata vittima della meccanizzazione. Questa fiera, in seguito alla scommessa di un gruppo di persone dallo spirito rabelaisiano, ha trovato una seconda giovinezza con la creazione di una confraternita gastronomica che esalta le qualità di un prodotto locale: l'Andouille. Dal 1965, la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol ha fatto rivivere questo evento. Oggi attira da 30.000 a 40.000 persone per tre giorni, il terzo lunedì di febbraio di ogni anno.
Testimoni del passato
Nel comune di Val-d'Ajol, ci sono non meno di 145 croci catalogate (circa 250 nel sud dei Vosgi), di cui 3 classificate come Monumenti storici.
Un po' di storia
I primi abitanti della Val-d'Ajol potrebbero essere gli spagnoli in fuga dagli arabi (Poitiers 732) o le truppe di Carlo Magno di passaggio nella regione dove aveva famiglia. Si stabilirono su un tumulo al centro di una valle umida, l'attuale Croix, con il permesso delle signore di Remiremont.
La comunità crebbe e con il loro aiuto ottenne il permesso di costruire una chiesa in un luogo chiamato Laître (dove esistevano un cimitero e una cappella). Materialmente, la Val dipendeva dalle Dame di Remiremont, principesse del Sacro Romano Impero, sotto la protezione del Duca di Lorena, ma con riferimento diretto al Papato. Spiritualmente, la comunità è gestita dall'Arcivescovado di Besançon. La parrocchia è servita dai monaci di Hérival.
Il territorio ha visto il passaggio delle truppe di Turenne, degli svedesi durante la Guerra dei Trent'anni, di Carlo IV, duca di Lorena che cercava di riconquistare il suo ducato. Attraverso la sovranità dell'arcivescovo di Besançon, Luigi XIV annetté la Val per un certo periodo. La popolazione tuttavia aumentò e la chiesa dovette essere ampliata. Gli abitanti colonizzarono i fienili, dove pascolavano gli animali, e nacquero numerose frazioni. Il duca Leopoldo riconquistò il suo ducato nel 1704. Nel 1735, suo figlio Francesco III rinunciò al ducato a favore di un titolo austriaco. Stanislas gestì il ducato fino al 1766, quando la valle divenne francese.
Principalmente zona agricola, il comune si trasformò in una valle industriale dopo la guerra del 1970 con l'arrivo degli industriali alsaziani in fuga dall'occupazione tedesca. Le filande e le tessiture hanno beneficiato soprattutto della forza idraulica del Combeauté. D'altra parte, questa mancanza di diversità ha portato a un calo della popolazione dopo la Seconda guerra mondiale.
Oggi la Val-d'Ajol vive di artigianato e di piccole industrie. L'unico ricordo di un tempo è la fiera di Andouilles, il terzo lunedì di febbraio. Questa antica fiera (ufficializzata da Luigi Filippo nel 1831 e poi confermata dal Prefetto dei Vosgi nel 1852) era una fiera del bestiame. Gli agricoltori rinnovavano il loro bestiame per la nuova stagione. Dopo la seconda guerra mondiale, questa fiera è stata vittima della meccanizzazione. Questa fiera, in seguito alla scommessa di un gruppo di persone dallo spirito rabelaisiano, ha trovato una seconda giovinezza con la creazione di una confraternita gastronomica che esalta le qualità di un prodotto locale: l'Andouille. Dal 1965, la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol ha fatto rivivere questo evento. Oggi attira da 30.000 a 40.000 persone per tre giorni, il terzo lunedì di febbraio di ogni anno.
Testimoni del passato
Nel comune di Val-d'Ajol, ci sono non meno di 145 croci catalogate (circa 250 nel sud dei Vosgi), di cui 3 classificate come Monumenti storici.
Néerlandais (Pays-Bas) De stad ligt op 10 km van Plombières-les-Bains en dankt haar bekendheid aan haar specialiteit "Andouille du Val-d'Ajol" (gedeponeerd handelsmerk sinds 1984), gemaakt door de plaatselijke slagers. Dit wordt elk jaar gevierd tijdens de Andouillebeurs op de derde maandag van februari. De grootste gemeente van Lotharingen heeft een goed bewaard gebleven architecturaal en cultureel erfgoed: de kerk met haar geklasseerde objecten (altaarstuk, sokkel, Christus aan het kruis, preekstoel), de priorij van Hérival (voormalig klooster), de chalots (typische bijgebouwen van de Vogezen Saônoises), de lavadaken en een groot aantal kapellen, kruisen, washuizen en fonteinen die de charme uitmaken van de 70 gehuchten van de gemeente die u kunt ontdekken via de 150 km bewegwijzerde wandelingen.
Een beetje geschiedenis
De eerste bewoners van Val-d'Ajol zouden de Spanjaarden kunnen zijn die de Arabieren ontvluchtten (Poitiers 732) of de troepen van Karel de Grote die door de streek trokken waar hij familie had. Zij vestigden zich met toestemming van de dames van Remiremont op een heuvel midden in een vochtige vallei, de huidige Croix.
De gemeenschap groeide en kreeg met hun hulp toestemming om een kerk te bouwen op de plaats Laître (waar een kerkhof en een kapel bestonden). Materieel was de Val afhankelijk van de Dames van Remiremont, prinsessen van het Heilige Roomse Rijk, onder de bescherming van de Hertog van Lotharingen, maar met directe verwijzing naar het Pausdom. Geestelijk wordt de gemeenschap beheerd door het aartsbisdom Besançon. De parochie wordt bediend door de monniken van Hérival.
Het grondgebied zag de doortocht van de troepen van Turenne, de Zweden tijdens de Dertigjarige Oorlog, Karel IV, hertog van Lotharingen die zijn hertogdom probeerde te heroveren. Door de soevereiniteit van de aartsbisschop van Besançon annexeerde Lodewijk XIV de Val enige tijd. De bevolking nam echter toe en de kerk moest worden vergroot. De inwoners koloniseerden de schuren, waar de dieren graasden, en er ontstonden talrijke gehuchten. Hertog Leopold herwon zijn hertogdom in 1704. In 1735 deed zijn zoon François III afstand van het hertogdom ten gunste van een Oostenrijkse titel. Stanislas beheerde het hertogdom tot 1766, toen de vallei Frans werd.
Na de oorlog van 1970 veranderde de gemeente in een industriële vallei door de komst van Elzasser industriëlen die de Duitse bezetting ontvluchtten. Spinnerijen en weverijen profiteerden vooral van de hydraulische kracht van de Combeauté. Anderzijds leidde dit gebrek aan diversiteit tot een afname van de bevolking na de Tweede Wereldoorlog.
Vandaag leeft de Val-d'Ajol van ambachten en kleine industrieën. De enige herinnering aan vroeger is de kermis van Andouilles op de derde maandag van februari. Deze oude kermis (officieel gemaakt door Louis Philippe in 1831 en vervolgens bevestigd door de prefect van de Vogezen in 1852) was een veemarkt. De boeren vernieuwden er hun veestapel voor het nieuwe seizoen. Na de Tweede Wereldoorlog werd deze beurs het slachtoffer van de mechanisering. Na de inzet van een groep mensen met een Rabelaisiaanse geest, vond deze beurs een tweede jeugd met de oprichting van een gastronomische broederschap die de kwaliteiten van een streekproduct aanprijst: de Andouille. Sinds 1965 heeft de Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol dit evenement nieuw leven ingeblazen. Het trekt nu elk jaar 30.000 tot 40.000 mensen gedurende drie dagen op de derde maandag van februari.
Getuigen van het verleden
In de gemeente Val-d'Ajol staan niet minder dan 145 kruisen ingeschreven (ongeveer 250 in de zuidelijke Vogezen), waarvan er 3 als Historisch Monument zijn geklasseerd.
Een beetje geschiedenis
De eerste bewoners van Val-d'Ajol zouden de Spanjaarden kunnen zijn die de Arabieren ontvluchtten (Poitiers 732) of de troepen van Karel de Grote die door de streek trokken waar hij familie had. Zij vestigden zich met toestemming van de dames van Remiremont op een heuvel midden in een vochtige vallei, de huidige Croix.
De gemeenschap groeide en kreeg met hun hulp toestemming om een kerk te bouwen op de plaats Laître (waar een kerkhof en een kapel bestonden). Materieel was de Val afhankelijk van de Dames van Remiremont, prinsessen van het Heilige Roomse Rijk, onder de bescherming van de Hertog van Lotharingen, maar met directe verwijzing naar het Pausdom. Geestelijk wordt de gemeenschap beheerd door het aartsbisdom Besançon. De parochie wordt bediend door de monniken van Hérival.
Het grondgebied zag de doortocht van de troepen van Turenne, de Zweden tijdens de Dertigjarige Oorlog, Karel IV, hertog van Lotharingen die zijn hertogdom probeerde te heroveren. Door de soevereiniteit van de aartsbisschop van Besançon annexeerde Lodewijk XIV de Val enige tijd. De bevolking nam echter toe en de kerk moest worden vergroot. De inwoners koloniseerden de schuren, waar de dieren graasden, en er ontstonden talrijke gehuchten. Hertog Leopold herwon zijn hertogdom in 1704. In 1735 deed zijn zoon François III afstand van het hertogdom ten gunste van een Oostenrijkse titel. Stanislas beheerde het hertogdom tot 1766, toen de vallei Frans werd.
Na de oorlog van 1970 veranderde de gemeente in een industriële vallei door de komst van Elzasser industriëlen die de Duitse bezetting ontvluchtten. Spinnerijen en weverijen profiteerden vooral van de hydraulische kracht van de Combeauté. Anderzijds leidde dit gebrek aan diversiteit tot een afname van de bevolking na de Tweede Wereldoorlog.
Vandaag leeft de Val-d'Ajol van ambachten en kleine industrieën. De enige herinnering aan vroeger is de kermis van Andouilles op de derde maandag van februari. Deze oude kermis (officieel gemaakt door Louis Philippe in 1831 en vervolgens bevestigd door de prefect van de Vogezen in 1852) was een veemarkt. De boeren vernieuwden er hun veestapel voor het nieuwe seizoen. Na de Tweede Wereldoorlog werd deze beurs het slachtoffer van de mechanisering. Na de inzet van een groep mensen met een Rabelaisiaanse geest, vond deze beurs een tweede jeugd met de oprichting van een gastronomische broederschap die de kwaliteiten van een streekproduct aanprijst: de Andouille. Sinds 1965 heeft de Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol dit evenement nieuw leven ingeblazen. Het trekt nu elk jaar 30.000 tot 40.000 mensen gedurende drie dagen op de derde maandag van februari.
Getuigen van het verleden
In de gemeente Val-d'Ajol staan niet minder dan 145 kruisen ingeschreven (ongeveer 250 in de zuidelijke Vogezen), waarvan er 3 als Historisch Monument zijn geklasseerd.
Anglais Located at 10km from Plombières-les-Bains, the village owes its fame to its speciality " l'Andouille du Val-d'Ajol " (registered trademark since 1984), made by the local butchers. It is celebrated every year during the Andouille Fair on the 3rd Monday of February. It is the largest commune in Lorraine and has a well-preserved architectural and cultural heritage: the church with its listed objects (altarpiece, pedestal, Christ on the cross, pulpit), the Hérival Priory (former monastery), the chalots (typical Vosges Saônoises farm outbuildings), the lava roofs as well as a large number of chapels, crosses, wash houses and fountains that make up the charm of the 70 hamlets in the commune that you can discover through the 150 km of marked out walks.
A little history
The first inhabitants of Val-d'Ajol could be either the Spaniards fleeing the Arabs (Poitiers 732), or the troops of Charlemagne passing through the region where he had family. They settled on a mound in the middle of a wet valley, now called La Croix, with the permission of the Ladies of Remiremont.
The community grew and with their help obtained permission to build a church at a place called Laître (where a cemetery and a chapel existed). Materially, the valley depended on the Lady Chanoinesses of Remiremont, princesses of the Holy Roman Empire, under the protection of the Duke of Lorraine, but with direct reference to the Papacy. Spiritually, the Archbishopric of Besançon manages the community. The parish is served by the monks of Hérival.
The territory saw the passage of Turenne's troops, the Swedes during the Thirty Years War, Charles IV, Duke of Lorraine trying to reconquer his duchy. Through the sovereignty of the Archbishop of Besançon, Louis XIV annexed the valley for a while. Nevertheless, the population increased and the church had to be enlarged. The inhabitants colonize the barns, where the animals used to graze, and numerous hamlets are created. The Duke Leopold recovers his duchy in 1704. In 1735 his son François III gave up the duchy for an Austrian title. Stanislas manages the duchy until 1766, then the valley becomes French.
Mainly agricultural country, the commune will be transformed into an industrial valley after the war of 1970 with the arrival of Alsatian industrialists fleeing the German occupation. Spinning mills and weaving mills mainly benefited from the hydraulic power of the Combeauté. On the other hand, this lack of diversity led to a decrease in the population after the Second World War.
Today, the Val-d?Ajol lives on crafts and small industries. The only memory of yesteryear is the Andouilles fair on the third Monday of February. This ancient fair (officialized by Louis Philippe in 1831 and confirmed by the prefect of the Vosges in 1852) was a cattle fair. The farmers renewed their livestock for the new season. After the Second World War, it fell victim to mechanization. This fair following the bet of a group of people with a Rabelaisian spirit found a second youth with the creation of a gastronomic brotherhood which praises the qualities of a local production: the Andouille. Since 1965, the Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol has been reviving this event. It now attracts 30,000 to 40,000 people over three days on the third Monday of February each year.
Witnesses of the past
In the commune of Val-d'Ajol, there are no less than 145 crosses listed (about 250 in the southern Vosges), of which 3 are classified as Historic Monuments.
A little history
The first inhabitants of Val-d'Ajol could be either the Spaniards fleeing the Arabs (Poitiers 732), or the troops of Charlemagne passing through the region where he had family. They settled on a mound in the middle of a wet valley, now called La Croix, with the permission of the Ladies of Remiremont.
The community grew and with their help obtained permission to build a church at a place called Laître (where a cemetery and a chapel existed). Materially, the valley depended on the Lady Chanoinesses of Remiremont, princesses of the Holy Roman Empire, under the protection of the Duke of Lorraine, but with direct reference to the Papacy. Spiritually, the Archbishopric of Besançon manages the community. The parish is served by the monks of Hérival.
The territory saw the passage of Turenne's troops, the Swedes during the Thirty Years War, Charles IV, Duke of Lorraine trying to reconquer his duchy. Through the sovereignty of the Archbishop of Besançon, Louis XIV annexed the valley for a while. Nevertheless, the population increased and the church had to be enlarged. The inhabitants colonize the barns, where the animals used to graze, and numerous hamlets are created. The Duke Leopold recovers his duchy in 1704. In 1735 his son François III gave up the duchy for an Austrian title. Stanislas manages the duchy until 1766, then the valley becomes French.
Mainly agricultural country, the commune will be transformed into an industrial valley after the war of 1970 with the arrival of Alsatian industrialists fleeing the German occupation. Spinning mills and weaving mills mainly benefited from the hydraulic power of the Combeauté. On the other hand, this lack of diversity led to a decrease in the population after the Second World War.
Today, the Val-d?Ajol lives on crafts and small industries. The only memory of yesteryear is the Andouilles fair on the third Monday of February. This ancient fair (officialized by Louis Philippe in 1831 and confirmed by the prefect of the Vosges in 1852) was a cattle fair. The farmers renewed their livestock for the new season. After the Second World War, it fell victim to mechanization. This fair following the bet of a group of people with a Rabelaisian spirit found a second youth with the creation of a gastronomic brotherhood which praises the qualities of a local production: the Andouille. Since 1965, the Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d?Ajol has been reviving this event. It now attracts 30,000 to 40,000 people over three days on the third Monday of February each year.
Witnesses of the past
In the commune of Val-d'Ajol, there are no less than 145 crosses listed (about 250 in the southern Vosges), of which 3 are classified as Historic Monuments.
Français (France) Situé à 10km de Plombières-les-Bains, la commune doit sa notoriété grâce à sa spécialité « l'Andouille du Val-d'Ajol » (marque déposée depuis 1984), fabriquée par les bouchers-charcutiers de la localité. Elle est célébrée chaque année durant la Foire aux Andouilles le 3ème Lundi de février. Commune la plus étendue de Lorraine, elle présente un patrimoine architectural et culturel préservé : l’église avec ses objets classés (retable, piéta, christ en croix, chaire), le Prieuré d’Hérival (ancien monastère), les chalots (annexe de ferme typique des Vosges Saônoises), les toitures en lave ainsi qu’un nombre important de chapelles, croix, lavoirs et fontaines qui font le charme des 70 hameaux de la commune que vous pourrez découvrir à travers les 150 km de randonnées balisées.
Un peu d'histoire
Les premiers habitants du Val-d’Ajol pourraient être, soit les Espagnols fuyant les Arabes (Poitiers 732), soit les troupes de Charlemagne de passage dans la région où ce dernier avait de la famille. Ils s’installent sur un monticule au milieu d’une vallée humide, actuellement la Croix, avec l’autorisation des Dames de Remiremont.
La communauté s’agrandit et obtint la permission avec leur aide de construire une église au lieu-dit Laître (endroit où existait un cimetière et une chapelle). Le Val dépend matériellement des Dames Chanoinesses de Remiremont, princesses du Saint Empire Romain Germanique, sous la protection du Duc de Lorraine, mais en référent directement à la Papauté. Spirituellement l’Archevêché de Besançon gère la communauté. La paroisse est desservie par les moines de Hérival.
Le territoire voit passer les troupes de Turenne, les Suédois pendant la guerre de Trente Ans, Charles IV, duc de Lorraine essayant de reconquérir son duché. Par la souveraineté de l’Archevêque de Besançon, Louis XIV annexera le Val pendant un certain temps. La population malgré tout augmente et nécessite un agrandissement de l’église. Les habitants colonisent les granges, endroit où pâturaient les bêtes et de nombreux hameaux se créent. Le Duc Léopold récupère son duché en 1704. Dans les années 1735 son fils François III abandonne au profit d’un titre autrichien. Stanislas gère le duché jusqu’en 1766, puis le Val deviendra français.
Pays d’agriculture principalement, la commune se transformera en vallée industrielle après la guerre de 70 avec l’arrivée des industriels alsaciens fuyant l’occupation allemande. Filatures, tissages principalement bénéficieront de la force hydraulique de la Combeauté. Revers de la médaille, cette absence de diversité conduira à la baisse de la population après la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, le Val-d’Ajol vit de l’artisanat et de petites industries. Seul souvenir d’antan persiste la foire aux Andouilles le 3ème lundi de février. Cette foire ancienne (officialisée par Louis Philippe en 1831 puis confirmée par le préfet des Vosges en 1852) était une foire aux bestiaux. Les agriculteurs renouvelaient leur cheptel pour la nouvelle saison. Victime de la mécanisation elle périclita après la Seconde Guerre mondiale. Cette foire suite au pari d’un groupe de personnes à l’esprit rabelaisien trouva une seconde jeunesse avec la création d’une confrérie gastronomique qui vante les qualités d’une production locale : l’Andouille. Depuis 1965 la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol redonne vie à cette manifestation. Elle attire maintenant 30 000 à 40 000 personnes sur trois jours le 3ème lundi de février chaque année.
Témoins du passé
Sur la commune du Val-d'Ajol, on ne trouve pas moins de 145 croix recensées (environ 250 dans les Vosges méridionales), dont 3 sont classées Monuments Historiques.
Un peu d'histoire
Les premiers habitants du Val-d’Ajol pourraient être, soit les Espagnols fuyant les Arabes (Poitiers 732), soit les troupes de Charlemagne de passage dans la région où ce dernier avait de la famille. Ils s’installent sur un monticule au milieu d’une vallée humide, actuellement la Croix, avec l’autorisation des Dames de Remiremont.
La communauté s’agrandit et obtint la permission avec leur aide de construire une église au lieu-dit Laître (endroit où existait un cimetière et une chapelle). Le Val dépend matériellement des Dames Chanoinesses de Remiremont, princesses du Saint Empire Romain Germanique, sous la protection du Duc de Lorraine, mais en référent directement à la Papauté. Spirituellement l’Archevêché de Besançon gère la communauté. La paroisse est desservie par les moines de Hérival.
Le territoire voit passer les troupes de Turenne, les Suédois pendant la guerre de Trente Ans, Charles IV, duc de Lorraine essayant de reconquérir son duché. Par la souveraineté de l’Archevêque de Besançon, Louis XIV annexera le Val pendant un certain temps. La population malgré tout augmente et nécessite un agrandissement de l’église. Les habitants colonisent les granges, endroit où pâturaient les bêtes et de nombreux hameaux se créent. Le Duc Léopold récupère son duché en 1704. Dans les années 1735 son fils François III abandonne au profit d’un titre autrichien. Stanislas gère le duché jusqu’en 1766, puis le Val deviendra français.
Pays d’agriculture principalement, la commune se transformera en vallée industrielle après la guerre de 70 avec l’arrivée des industriels alsaciens fuyant l’occupation allemande. Filatures, tissages principalement bénéficieront de la force hydraulique de la Combeauté. Revers de la médaille, cette absence de diversité conduira à la baisse de la population après la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, le Val-d’Ajol vit de l’artisanat et de petites industries. Seul souvenir d’antan persiste la foire aux Andouilles le 3ème lundi de février. Cette foire ancienne (officialisée par Louis Philippe en 1831 puis confirmée par le préfet des Vosges en 1852) était une foire aux bestiaux. Les agriculteurs renouvelaient leur cheptel pour la nouvelle saison. Victime de la mécanisation elle périclita après la Seconde Guerre mondiale. Cette foire suite au pari d’un groupe de personnes à l’esprit rabelaisien trouva une seconde jeunesse avec la création d’une confrérie gastronomique qui vante les qualités d’une production locale : l’Andouille. Depuis 1965 la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol redonne vie à cette manifestation. Elle attire maintenant 30 000 à 40 000 personnes sur trois jours le 3ème lundi de février chaque année.
Témoins du passé
Sur la commune du Val-d'Ajol, on ne trouve pas moins de 145 croix recensées (environ 250 dans les Vosges méridionales), dont 3 sont classées Monuments Historiques.
Espagnol Situada a 10 km de Plombières-les-Bains, la ciudad debe su fama a su especialidad "Andouille du Val-d'Ajol" (marca registrada desde 1984), elaborada por los carniceros locales. Se celebra cada año durante la Feria de la Andouille, el 3er lunes de febrero. Es el municipio más extenso de Lorena y posee un patrimonio arquitectónico y cultural bien conservado: la iglesia con sus monumentos catalogados (retablo, pedestal, Cristo en la cruz, púlpito), el priorato de Hérival (antiguo monasterio), los chalots (dependencias agrícolas típicas de los Vosgos Saônoises), los tejados de lava, así como un gran número de capillas, cruces, lavaderos y fuentes que conforman el encanto de las 70 aldeas del municipio que podrá descubrir a través de los 150 km de senderos señalizados.
Un poco de historia
Los primeros habitantes de Val-d'Ajol podrían ser los españoles que huían de los árabes (Poitiers 732) o las tropas de Carlomagno de paso por la región donde tenía familia. Se instalaron en un montículo en medio de un valle húmedo, actualmente la Croix, con el permiso de las Damas de Remiremont.
La comunidad creció y con su ayuda obtuvo permiso para construir una iglesia en un lugar llamado Laître (donde existían un cementerio y una capilla). Materialmente, el Val dependía de las Damas Canonesas de Remiremont, princesas del Sacro Imperio Romano Germánico, bajo la protección del duque de Lorena, pero con referencia directa al Papado. Espiritualmente, el Arzobispado de Besançon gestiona la comunidad. La parroquia está atendida por los monjes de Hérival.
El territorio vio pasar a las tropas de Turenne, a los suecos durante la Guerra de los Treinta Años, a Carlos IV, duque de Lorena que intentaba reconquistar su ducado. A través de la soberanía del arzobispo de Besançon, Luis XIV anexionó el Val durante un tiempo. Sin embargo, la población aumentó y hubo que ampliar la iglesia. Los habitantes colonizaron los graneros, donde pastaban los animales, y se crearon numerosas aldeas. El duque Leopoldo recuperó su ducado en 1704. En 1735, su hijo François III renunció al ducado en favor de un título austriaco. Stanislas administró el ducado hasta 1766, cuando el valle pasó a ser francés.
Principalmente una zona agrícola, el municipio se transformó en un valle industrial después de la guerra de 1970 con la llegada de industriales alsacianos que huían de la ocupación alemana. Las hilanderías y tejedurías se beneficiaron principalmente de la fuerza hidráulica del Combeauté. Por otra parte, esta falta de diversidad provocó un descenso de la población tras la Segunda Guerra Mundial.
Hoy, el Val-d'Ajol vive de la artesanía y las pequeñas industrias. El único recuerdo de antaño es la feria de Andouilles, el tercer lunes de febrero. Esta antigua feria (oficializada por Luis Felipe en 1831 y luego confirmada por el Prefecto de los Vosgos en 1852) era una feria de ganado. Los agricultores renovaban su ganado para la nueva temporada. Tras la Segunda Guerra Mundial, fue víctima de la mecanización. Esta feria, tras la apuesta de un grupo de personas de espíritu rabelaisiano, encontró una segunda juventud con la creación de una cofradía gastronómica que ensalza las cualidades de un producto local: la Andouille. Desde 1965, la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol revive este acontecimiento. Ahora atrae a entre 30.000 y 40.000 personas durante tres días, el tercer lunes de febrero de cada año.
Testigos del pasado
En el municipio de Val-d'Ajol, hay no menos de 145 cruces catalogadas (unas 250 en el sur de los Vosgos), de las cuales 3 están clasificadas como Monumentos Históricos.
Un poco de historia
Los primeros habitantes de Val-d'Ajol podrían ser los españoles que huían de los árabes (Poitiers 732) o las tropas de Carlomagno de paso por la región donde tenía familia. Se instalaron en un montículo en medio de un valle húmedo, actualmente la Croix, con el permiso de las Damas de Remiremont.
La comunidad creció y con su ayuda obtuvo permiso para construir una iglesia en un lugar llamado Laître (donde existían un cementerio y una capilla). Materialmente, el Val dependía de las Damas Canonesas de Remiremont, princesas del Sacro Imperio Romano Germánico, bajo la protección del duque de Lorena, pero con referencia directa al Papado. Espiritualmente, el Arzobispado de Besançon gestiona la comunidad. La parroquia está atendida por los monjes de Hérival.
El territorio vio pasar a las tropas de Turenne, a los suecos durante la Guerra de los Treinta Años, a Carlos IV, duque de Lorena que intentaba reconquistar su ducado. A través de la soberanía del arzobispo de Besançon, Luis XIV anexionó el Val durante un tiempo. Sin embargo, la población aumentó y hubo que ampliar la iglesia. Los habitantes colonizaron los graneros, donde pastaban los animales, y se crearon numerosas aldeas. El duque Leopoldo recuperó su ducado en 1704. En 1735, su hijo François III renunció al ducado en favor de un título austriaco. Stanislas administró el ducado hasta 1766, cuando el valle pasó a ser francés.
Principalmente una zona agrícola, el municipio se transformó en un valle industrial después de la guerra de 1970 con la llegada de industriales alsacianos que huían de la ocupación alemana. Las hilanderías y tejedurías se beneficiaron principalmente de la fuerza hidráulica del Combeauté. Por otra parte, esta falta de diversidad provocó un descenso de la población tras la Segunda Guerra Mundial.
Hoy, el Val-d'Ajol vive de la artesanía y las pequeñas industrias. El único recuerdo de antaño es la feria de Andouilles, el tercer lunes de febrero. Esta antigua feria (oficializada por Luis Felipe en 1831 y luego confirmada por el Prefecto de los Vosgos en 1852) era una feria de ganado. Los agricultores renovaban su ganado para la nueva temporada. Tras la Segunda Guerra Mundial, fue víctima de la mecanización. Esta feria, tras la apuesta de un grupo de personas de espíritu rabelaisiano, encontró una segunda juventud con la creación de una cofradía gastronómica que ensalza las cualidades de un producto local: la Andouille. Desde 1965, la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste- Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol revive este acontecimiento. Ahora atrae a entre 30.000 y 40.000 personas durante tres días, el tercer lunes de febrero de cada año.
Testigos del pasado
En el municipio de Val-d'Ajol, hay no menos de 145 cruces catalogadas (unas 250 en el sur de los Vosgos), de las cuales 3 están clasificadas como Monumentos Históricos.
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