Français (France) Le cimetière de Marville se situe sur la colline Saint-Hilaire, lieu d’origine du village avant son installation sur l’éperon rocheux situé sur l’autre rive du Crédon. On accède au cimetière par un chemin de plus de 500 mètres. Une fois franchi le portillon du cimetière, une allée conduit à l’église Saint-Hilaire du XIIème s., église primitive de Marville avant que l’église Saint-Nicolas ne soit construite. L’allée longe à gauche, l’ancienne maison du gardien du cimetière et à droite son ancien jardin qui accueille aujourd’hui le nouveau cimetière. Plus loin à droite, se situe l’ossuaire.
De riches marchands et les officiers ducaux représentant des prévôtés luxembourgeoise et lorraine, résidaient à Marville. Ils se firent construire de leur vivant des hôtels somptueux dans le bourg et dresser sur leur sépulture pour la postérité des monuments de même standing, car seules les familles nobles ou les bienfaiteurs de la paroisse pouvaient être enterrées dans ou contre l’église Saint-Hilaire.
Il a fallu attendre les années 1875 et l’intervention d’un inspecteur des Monuments historiques pour que les monuments funéraires les plus anciens et les plus intéressants, soient mis en sécurité dans l’église Saint-Hilaire transformée depuis en un étonnant musée lapidaire.
L’ossuaire fut construit à la fin du XVème siècle ou du XVIème. Il était destiné à recueillir les crânes et les os exhumés à chaque ouverture d'une nouvelle sépulture. Sur les cinq à six cents actuellement répertoriés en Lorraine, il n'en subsiste plus aujourd'hui qu'une bonne trentaine. Celui de Marville est le seul encore conservé en Meuse. Sur sa façade un écriteau précise qu’il contiendrait 40 000 crânes. Mais suite au démontage et au remontage de ces crânes entre 2015 et 2021 pour permettre la restauration du bâtiment, ce ne sont 6000 crânes et dépouilles complètes de défunts qui furent dénombrées, représentant de l’ordre de 40 000 os, d’où certainement la confusion.
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Français (France) CIMETIÈRE SAINT-HILAIRE
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Néerlandais (Pays-Bas) De begraafplaats van Marville ligt op de heuvel Saint-Hilaire, de oorspronkelijke plaats van het dorp voordat het zich vestigde op de rotsachtige uitloper op de andere oever van de Crédon. De begraafplaats wordt bereikt via een pad van meer dan 500 meter. Eenmaal voorbij de poort van het kerkhof leidt een pad naar de kerk Saint-Hilaire uit de 12e eeuw, de oorspronkelijke kerk van Marville voordat de kerk Saint-Nicolas werd gebouwd. Het pad loopt langs de voormalige begraafplaatswachterswoning aan de linkerkant en de voormalige tuin ervan aan de rechterkant, waar nu de nieuwe begraafplaats ligt. Verder naar rechts is het ossuarium.
In Marville woonden rijke kooplieden en hertogelijke officieren die de provoost van Luxemburg en Lotharingen vertegenwoordigden. Tijdens hun leven lieten zij in het dorp luxueuze hotels bouwen en richtten zij monumenten van dezelfde status op boven hun graven voor het nageslacht, want alleen adellijke families of weldoeners van de parochie konden in of bij de kerk van Saint Hilaire worden begraven
Pas in 1875 en door tussenkomst van een inspecteur van de Monuments Historiques werden de oudste en interessantste grafmonumenten in veiligheid gebracht in de kerk van Saint-Hilaire, die sindsdien is omgevormd tot een verbazingwekkend lapidair museum.
Het ossuarium werd gebouwd aan het eind van de 15e of 16e eeuw. Het was bedoeld om de schedels en botten te verzamelen die werden opgegraven telkens wanneer een nieuw graf werd geopend. Van de vijf- tot zeshonderd die momenteel in Lotharingen staan, zijn er vandaag de dag nog maar een dertigtal over. Die van Marville is de enige die nog in de Maas bewaard is gebleven. Een bord op de gevel vermeldt dat het 40.000 schedels bevat. Na de ontmanteling en hermontage van deze schedels tussen 2015 en 2021 om de restauratie van het gebouw mogelijk te maken, werden echter slechts 6.000 schedels en complete overblijfselen van de overledenen geteld, wat ongeveer 40.000 botten vertegenwoordigt, wat zeker de verwarring verklaart.
In Marville woonden rijke kooplieden en hertogelijke officieren die de provoost van Luxemburg en Lotharingen vertegenwoordigden. Tijdens hun leven lieten zij in het dorp luxueuze hotels bouwen en richtten zij monumenten van dezelfde status op boven hun graven voor het nageslacht, want alleen adellijke families of weldoeners van de parochie konden in of bij de kerk van Saint Hilaire worden begraven
Pas in 1875 en door tussenkomst van een inspecteur van de Monuments Historiques werden de oudste en interessantste grafmonumenten in veiligheid gebracht in de kerk van Saint-Hilaire, die sindsdien is omgevormd tot een verbazingwekkend lapidair museum.
Het ossuarium werd gebouwd aan het eind van de 15e of 16e eeuw. Het was bedoeld om de schedels en botten te verzamelen die werden opgegraven telkens wanneer een nieuw graf werd geopend. Van de vijf- tot zeshonderd die momenteel in Lotharingen staan, zijn er vandaag de dag nog maar een dertigtal over. Die van Marville is de enige die nog in de Maas bewaard is gebleven. Een bord op de gevel vermeldt dat het 40.000 schedels bevat. Na de ontmanteling en hermontage van deze schedels tussen 2015 en 2021 om de restauratie van het gebouw mogelijk te maken, werden echter slechts 6.000 schedels en complete overblijfselen van de overledenen geteld, wat ongeveer 40.000 botten vertegenwoordigt, wat zeker de verwarring verklaart.
Italien (Italie) Il cimitero di Marville si trova sulla collina di Saint-Hilaire, il sito originario del villaggio prima che si insediasse sullo sperone roccioso sull'altra sponda del Crédon. Il cimitero è raggiungibile attraverso un percorso di oltre 500 metri. Una volta varcato il cancello del cimitero, un sentiero conduce alla chiesa di Saint-Hilaire del XII secolo, la chiesa originaria di Marville prima della costruzione della chiesa di Saint-Nicolas. Il sentiero costeggia l'ex casa del custode del cimitero sulla sinistra e il suo ex giardino sulla destra, che ora ospita il nuovo cimitero. Più a destra si trova l'ossario.
A Marville vivevano ricchi mercanti e ufficiali ducali che rappresentavano i prevosti del Lussemburgo e della Lorena. Durante la loro vita, fecero costruire sontuosi alberghi nel villaggio ed eressero monumenti dello stesso rango sulle loro tombe per i posteri, poiché solo le famiglie nobili o i benefattori della parrocchia potevano essere sepolti nella chiesa di Saint Hilaire o nelle sue vicinanze
Solo nel 1875, grazie all'intervento di un ispettore dei Monuments Historiques, i monumenti funerari più antichi e interessanti furono messi in sicurezza nella chiesa di Saint-Hilaire, che da allora è stata trasformata in un sorprendente museo lapidario.
L'ossario fu costruito alla fine del XV o XVI secolo. Era destinato a raccogliere i teschi e le ossa esumati ogni volta che veniva aperta una nuova tomba. Delle cinque-seicento persone attualmente censite in Lorena, oggi ne rimangono solo una trentina. Quello di Marville è l'unico ancora conservato nella Mosa. Un cartello sulla sua facciata afferma che contiene 40.000 teschi. Tuttavia, in seguito allo smontaggio e al riassemblaggio di questi teschi tra il 2015 e il 2021 per consentire il restauro dell'edificio, sono stati contati solo 6.000 teschi e resti completi dei defunti, pari a circa 40.000 ossa, il che spiega certamente la confusione.
A Marville vivevano ricchi mercanti e ufficiali ducali che rappresentavano i prevosti del Lussemburgo e della Lorena. Durante la loro vita, fecero costruire sontuosi alberghi nel villaggio ed eressero monumenti dello stesso rango sulle loro tombe per i posteri, poiché solo le famiglie nobili o i benefattori della parrocchia potevano essere sepolti nella chiesa di Saint Hilaire o nelle sue vicinanze
Solo nel 1875, grazie all'intervento di un ispettore dei Monuments Historiques, i monumenti funerari più antichi e interessanti furono messi in sicurezza nella chiesa di Saint-Hilaire, che da allora è stata trasformata in un sorprendente museo lapidario.
L'ossario fu costruito alla fine del XV o XVI secolo. Era destinato a raccogliere i teschi e le ossa esumati ogni volta che veniva aperta una nuova tomba. Delle cinque-seicento persone attualmente censite in Lorena, oggi ne rimangono solo una trentina. Quello di Marville è l'unico ancora conservato nella Mosa. Un cartello sulla sua facciata afferma che contiene 40.000 teschi. Tuttavia, in seguito allo smontaggio e al riassemblaggio di questi teschi tra il 2015 e il 2021 per consentire il restauro dell'edificio, sono stati contati solo 6.000 teschi e resti completi dei defunti, pari a circa 40.000 ossa, il che spiega certamente la confusione.
Allemand (Allemagne) Der Friedhof von Marville befindet sich auf dem Hügel Saint-Hilaire, dem ursprünglichen Ort des Dorfes, bevor es sich auf dem Felsvorsprung am anderen Ufer des Crédon niederließ. Der Friedhof ist über einen mehr als 500 Meter langen Weg zu erreichen. Nachdem Sie das Friedhofstor passiert haben, führt eine Allee zur Kirche Saint-Hilaire aus dem 12. Jh., der ursprünglichen Kirche von Marville, bevor die Kirche Saint-Nicolas gebaut wurde. Die Allee führt links am ehemaligen Haus des Friedhofswärters und rechts an seinem ehemaligen Garten vorbei, der heute den neuen Friedhof beherbergt. Weiter rechts befindet sich das Beinhaus.
In Marville wohnten reiche Kaufleute und herzogliche Offiziere, die die luxemburgischen und lothringischen Propsteien vertraten. Sie ließen sich zu Lebzeiten prächtige Hotels in der Stadt bauen und errichteten auf ihren Gräbern für die Nachwelt Denkmäler von ähnlichem Rang, denn nur adlige Familien oder Wohltäter der Gemeinde durften in oder an der Kirche Saint-Hilaire begraben werden
Erst in den 1875er Jahren und nach dem Eingreifen eines Inspektors der Denkmalschutzbehörde wurden die ältesten und interessantesten Grabdenkmäler in der Kirche Saint-Hilaire, die seitdem in ein erstaunliches Lapidarmuseum umgewandelt wurde, in Sicherheit gebracht.
Das Beinhaus wurde Ende des 15. oder 16. Jahrhunderts errichtet. Es war dazu bestimmt, die Schädel und Knochen zu sammeln, die bei jeder Öffnung eines neuen Grabes ausgegraben wurden. Von den fünf- bis sechshundert, die derzeit in Lothringen verzeichnet sind, gibt es heute nur noch gut dreißig. Das Grab von Marville ist das einzige, das im Departement Meuse noch erhalten ist. An seiner Fassade ist ein Schild angebracht, auf dem steht, dass er 40.000 Schädel enthalten soll. Nach der Demontage und Wiedermontage der Schädel zwischen 2015 und 2021 für die Restaurierung des Gebäudes wurden jedoch nur 6000 Schädel und vollständige Überreste von Verstorbenen gezählt, was etwa 40 000 Knochen entspricht, was sicherlich zu Verwirrung geführt hat.
In Marville wohnten reiche Kaufleute und herzogliche Offiziere, die die luxemburgischen und lothringischen Propsteien vertraten. Sie ließen sich zu Lebzeiten prächtige Hotels in der Stadt bauen und errichteten auf ihren Gräbern für die Nachwelt Denkmäler von ähnlichem Rang, denn nur adlige Familien oder Wohltäter der Gemeinde durften in oder an der Kirche Saint-Hilaire begraben werden
Erst in den 1875er Jahren und nach dem Eingreifen eines Inspektors der Denkmalschutzbehörde wurden die ältesten und interessantesten Grabdenkmäler in der Kirche Saint-Hilaire, die seitdem in ein erstaunliches Lapidarmuseum umgewandelt wurde, in Sicherheit gebracht.
Das Beinhaus wurde Ende des 15. oder 16. Jahrhunderts errichtet. Es war dazu bestimmt, die Schädel und Knochen zu sammeln, die bei jeder Öffnung eines neuen Grabes ausgegraben wurden. Von den fünf- bis sechshundert, die derzeit in Lothringen verzeichnet sind, gibt es heute nur noch gut dreißig. Das Grab von Marville ist das einzige, das im Departement Meuse noch erhalten ist. An seiner Fassade ist ein Schild angebracht, auf dem steht, dass er 40.000 Schädel enthalten soll. Nach der Demontage und Wiedermontage der Schädel zwischen 2015 und 2021 für die Restaurierung des Gebäudes wurden jedoch nur 6000 Schädel und vollständige Überreste von Verstorbenen gezählt, was etwa 40 000 Knochen entspricht, was sicherlich zu Verwirrung geführt hat.
Anglais The cemetery of Marville is located on the hill Saint-Hilaire, place of origin of the village before its installation on the rocky spur located on the other bank of the Crédon. The cemetery is reached by a path of more than 500 metres. Once through the gate of the cemetery, a path leads to the 12th century church of Saint-Hilaire, the original church of Marville before the church of Saint-Nicolas was built. On the left, the alley runs alongside the former house of the cemetery caretaker and on the right, its former garden, which now houses the new cemetery. Further on the right is the ossuary.
Rich merchants and ducal officers representing the provosts of Luxembourg and Lorraine lived in Marville. During their lifetime, they had sumptuous hotels built in the village and erected monuments of the same status over their graves for posterity, as only noble families or benefactors of the parish could be buried in or near the church of Saint-Hilaire
It was not until 1875 and the intervention of an inspector from the Monuments Historiques that the oldest and most interesting funerary monuments were put in security in the church of Saint-Hilaire, which has since been transformed into an astonishing lapidary museum.
The ossuary was built at the end of the 15th or 16th century. It was intended to collect the skulls and bones exhumed each time a new burial was opened. Of the five to six hundred currently listed in Lorraine, only about thirty remain today. That of Marville is the only one still preserved in Meuse. A sign on its façade states that it contains 40,000 skulls. But following the dismantling and reassembly of these skulls between 2015 and 2021 to allow the restoration of the building, only 6,000 skulls and complete remains of the deceased were counted, representing about 40,000 bones, hence the confusion.
Rich merchants and ducal officers representing the provosts of Luxembourg and Lorraine lived in Marville. During their lifetime, they had sumptuous hotels built in the village and erected monuments of the same status over their graves for posterity, as only noble families or benefactors of the parish could be buried in or near the church of Saint-Hilaire
It was not until 1875 and the intervention of an inspector from the Monuments Historiques that the oldest and most interesting funerary monuments were put in security in the church of Saint-Hilaire, which has since been transformed into an astonishing lapidary museum.
The ossuary was built at the end of the 15th or 16th century. It was intended to collect the skulls and bones exhumed each time a new burial was opened. Of the five to six hundred currently listed in Lorraine, only about thirty remain today. That of Marville is the only one still preserved in Meuse. A sign on its façade states that it contains 40,000 skulls. But following the dismantling and reassembly of these skulls between 2015 and 2021 to allow the restoration of the building, only 6,000 skulls and complete remains of the deceased were counted, representing about 40,000 bones, hence the confusion.
Espagnol El cementerio de Marville se encuentra en la colina de Saint-Hilaire, el emplazamiento original del pueblo antes de que se instalara en el espolón rocoso de la otra orilla del Crédon. Al cementerio se llega por un camino de más de 500 metros. Una vez pasada la puerta del cementerio, un camino conduce a la iglesia de Saint-Hilaire, del siglo XII, la iglesia original de Marville antes de que se construyera la de Saint-Nicolas. El camino recorre la antigua casa del cuidador del cementerio a la izquierda y su antiguo jardín a la derecha, que ahora alberga el nuevo cementerio. Más a la derecha está el osario.
En Marville vivían ricos comerciantes y oficiales ducales que representaban a los prebostes de Luxemburgo y Lorena. En vida, hicieron construir suntuosos hoteles en la ciudad y erigieron monumentos de la misma categoría sobre sus tumbas para la posteridad, ya que sólo las familias nobles o los benefactores de la parroquia podían ser enterrados en la iglesia de Saint Hilaire o cerca de ella
Hubo que esperar a 1875 y a la intervención de un inspector de los Monumentos Históricos para que los monumentos funerarios más antiguos e interesantes se pusieran a salvo en la iglesia de Saint-Hilaire, transformada desde entonces en un sorprendente museo lapidario.
El osario fue construido a finales del siglo XV o XVI. Su objetivo era recoger los cráneos y huesos exhumados cada vez que se abría una nueva tumba. De las quinientas o seiscientas que existen actualmente en Lorena, sólo quedan unas treinta. El de Marville es el único que se conserva en el Mosa. Un cartel en su fachada afirma que contiene 40.000 cráneos. Sin embargo, tras el desmontaje y montaje de estos cráneos entre 2015 y 2021 para permitir la restauración del edificio, solo se contabilizaron 6.000 cráneos y restos completos de difuntos, lo que representa unos 40.000 huesos, lo que sin duda explica la confusión.
En Marville vivían ricos comerciantes y oficiales ducales que representaban a los prebostes de Luxemburgo y Lorena. En vida, hicieron construir suntuosos hoteles en la ciudad y erigieron monumentos de la misma categoría sobre sus tumbas para la posteridad, ya que sólo las familias nobles o los benefactores de la parroquia podían ser enterrados en la iglesia de Saint Hilaire o cerca de ella
Hubo que esperar a 1875 y a la intervención de un inspector de los Monumentos Históricos para que los monumentos funerarios más antiguos e interesantes se pusieran a salvo en la iglesia de Saint-Hilaire, transformada desde entonces en un sorprendente museo lapidario.
El osario fue construido a finales del siglo XV o XVI. Su objetivo era recoger los cráneos y huesos exhumados cada vez que se abría una nueva tumba. De las quinientas o seiscientas que existen actualmente en Lorena, sólo quedan unas treinta. El de Marville es el único que se conserva en el Mosa. Un cartel en su fachada afirma que contiene 40.000 cráneos. Sin embargo, tras el desmontaje y montaje de estos cráneos entre 2015 y 2021 para permitir la restauración del edificio, solo se contabilizaron 6.000 cráneos y restos completos de difuntos, lo que representa unos 40.000 huesos, lo que sin duda explica la confusión.
Français (France) Le cimetière de Marville se situe sur la colline Saint-Hilaire, lieu d’origine du village avant son installation sur l’éperon rocheux situé sur l’autre rive du Crédon. On accède au cimetière par un chemin de plus de 500 mètres. Une fois franchi le portillon du cimetière, une allée conduit à l’église Saint-Hilaire du XIIème s., église primitive de Marville avant que l’église Saint-Nicolas ne soit construite. L’allée longe à gauche, l’ancienne maison du gardien du cimetière et à droite son ancien jardin qui accueille aujourd’hui le nouveau cimetière. Plus loin à droite, se situe l’ossuaire.
De riches marchands et les officiers ducaux représentant des prévôtés luxembourgeoise et lorraine, résidaient à Marville. Ils se firent construire de leur vivant des hôtels somptueux dans le bourg et dresser sur leur sépulture pour la postérité des monuments de même standing, car seules les familles nobles ou les bienfaiteurs de la paroisse pouvaient être enterrées dans ou contre l’église Saint-Hilaire.
Il a fallu attendre les années 1875 et l’intervention d’un inspecteur des Monuments historiques pour que les monuments funéraires les plus anciens et les plus intéressants, soient mis en sécurité dans l’église Saint-Hilaire transformée depuis en un étonnant musée lapidaire.
L’ossuaire fut construit à la fin du XVème siècle ou du XVIème. Il était destiné à recueillir les crânes et les os exhumés à chaque ouverture d'une nouvelle sépulture. Sur les cinq à six cents actuellement répertoriés en Lorraine, il n'en subsiste plus aujourd'hui qu'une bonne trentaine. Celui de Marville est le seul encore conservé en Meuse. Sur sa façade un écriteau précise qu’il contiendrait 40 000 crânes. Mais suite au démontage et au remontage de ces crânes entre 2015 et 2021 pour permettre la restauration du bâtiment, ce ne sont 6000 crânes et dépouilles complètes de défunts qui furent dénombrées, représentant de l’ordre de 40 000 os, d’où certainement la confusion.
De riches marchands et les officiers ducaux représentant des prévôtés luxembourgeoise et lorraine, résidaient à Marville. Ils se firent construire de leur vivant des hôtels somptueux dans le bourg et dresser sur leur sépulture pour la postérité des monuments de même standing, car seules les familles nobles ou les bienfaiteurs de la paroisse pouvaient être enterrées dans ou contre l’église Saint-Hilaire.
Il a fallu attendre les années 1875 et l’intervention d’un inspecteur des Monuments historiques pour que les monuments funéraires les plus anciens et les plus intéressants, soient mis en sécurité dans l’église Saint-Hilaire transformée depuis en un étonnant musée lapidaire.
L’ossuaire fut construit à la fin du XVème siècle ou du XVIème. Il était destiné à recueillir les crânes et les os exhumés à chaque ouverture d'une nouvelle sépulture. Sur les cinq à six cents actuellement répertoriés en Lorraine, il n'en subsiste plus aujourd'hui qu'une bonne trentaine. Celui de Marville est le seul encore conservé en Meuse. Sur sa façade un écriteau précise qu’il contiendrait 40 000 crânes. Mais suite au démontage et au remontage de ces crânes entre 2015 et 2021 pour permettre la restauration du bâtiment, ce ne sont 6000 crânes et dépouilles complètes de défunts qui furent dénombrées, représentant de l’ordre de 40 000 os, d’où certainement la confusion.
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