PARCOURS LIBRE POUR DÉCOUVRIR CHARMES
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Français (France) Découvrir Charmes au fil de ses rues, de manière autonome. Dépliant à retrouver à l'office de tourisme de Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Chaque numéro correspond à un lieu important de Charmes que vous retrouverez sur le plan en image ou dans le PDF joint.

Du Moyen-Âge à l’époque industrielle, Charmes a réussi à garder diverses traces du passé malgré les turbulences du temps. On appelle les habitants de Charmes les Carpiniens, dérivé de «Carpini», nom en référence à sa forêt plantée de charmes.

1.\tEGLISE SAINT-NICOLAS.
Elle a pour patron Saint Nicolas dont le culte s’est développé en Lorraine dès le XIIè siècle. L’église paroissiale fut achevée en 1493 et reconstruite sur une architecture plus moderne au fur et à mesure des aléas de l’histoire. Les statues sur le portail de Lambert-Rucky (1888-1967) illustrent les dévotions de la ville. Sur le pilier central du portail, au milieu de la porte d’entrée de l’édifice se trouvent St Nicolas et les trois enfants illustrant la traditionnelle Saint-Nicolas célébrée chaque année en Lorraine le 6 décembre. Plus haut, de gauche à droite, St Dié, patron du diocèse, St François aux oiseaux, enfin St Pierre Fourier (né à Mirecourt) qui porte la fourrure des chanoines de St Augustin. Sur le côté, vous pouvez observer la chapelle St-Hubert fondée par la famille de Savigny, classée aux Monuments Historiques. L’extérieur de la chapelle est tout aussi richement décoré que son intérieur. Sur le contrefort de l’angle à droite, sur une coquille, deux génies supportent un brasier : cette image montre la reconnaissance familiale des Savigny au Duc Antoine.

2.\tSALLE DE L’ESPEE.
Cette salle était une halle aux grains. A la mort de la famille carpinienne de l’Espée, la salle fut donnée à la ville. Rénovée, elle accueille aujourd’hui des spectacles et concerts des diverses associations de la ville.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
La Maison du Chaldron est aussi appelée «Maison des Loups» au regard des gargouilles nichées à son sommet. Cet hôtel de la Renaissance est le lieu de la signature du traité de Charmes entre le cardinal de Richelieu et Charles IV en 1633, qui marqua le début de l’unification entre la France et le Duché de Lorraine. Cette maison a été, dans les années 1900, un des cafés les plus importants de la ville. Elle abrite aujourd’hui l’association «Conservatoire du Patrimoine» (ouverte le mardi après-midi).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
Le sceau de Charmes du XVIIè siècle représentait un chien debout sans indication d’émaux (couleurs). Le blason actuel apparaît dès le siècle suivant, il est accompagné de la devise qui témoigne de la fidélité de ses habitants envers les ducs de Lorraine. Le blason communal représenté sur la façade de l’Hôtel de Ville est légèrement différent. L’artiste qui le réalisa plaça la croix de Lorraine dans un écusson rouge (dit de gueules) et tourna la tête de la levrette.
D’azur à la levrette d’argent, tenant en ses pattes une croix de Lorraine d’or.
Sur la place de la Mairie, à droite de l’Hôtel de Ville, vous trouverez la stèle d’un Carpinien célèbre, Maurice Barrès (1862-1923). Homme politique et écrivain. Sa maison est située rue Claude Barrès.
Charmes n’a pas été épargnée pendant la 2è guerre mondiale : 160 habitants furent déportés et la ville fut canonnée le 5 septembre 1944 (exposition dans le hall de la mairie). Charmes fut la première ville de France reconstruite et inaugurée par le Président de la République Vincent Auriol en 1952.

5.\tPLAQUE MAURICE BARRES.
Au début de la rue des Capucins, on peut voir la plaque symbolisant l’ancienne adresse de la maison natale de l’écrivain et homme politique Maurice Barrès.

6.\tCHAPELLE NOTRE-DAME-DE-GRÂCE et SAINT-ARNOUL.
Fondée vers 1490 par Le petit-Thomassin, la chapelle est d’architecture romane. Elle fut d’abord dédiée à Notre Dame de Pitié. Elle prit ensuite le nom de Notre-Dame-de-Grâces, rappelant la statue très bien conservée datant du XVIè siècle présente à l’intérieur de l’édifice. A votre gauche, à l’angle d’une maison se trouve Saint Arnoul, évêque de Metz et Saint Patron des brasseurs. Cette représentation est la scène du miracle de la bière, une œuvre du sculpteur Lambert-Rucky qui a aussi œuvré pour l’église de Charmes.

Histoire & légende : Saint Arnoul (582-640), né à Lay-Saint-Christophe, au Nord de Nancy, devient en 612, évêque de Metz. Après 15 ans et 10 jours de service, il reprend goût à la solitude et, abandonnant son évêché, il rejoint le monastère de Saint-Mont qu’il vient de fonder près de Remiremont. Il décède le 16 août 640. La légende prend alors forme. Sa dépouille est réclamée par la ville de Metz désireuse d’abriter le corps de son évêque bien-aimé. Une foule immense en procession prend la voie romaine, mais la renommée du bon Arnoul était telle que ce qui devait arriver arriva. Alors que repartant de Remiremont et arrivant à hauteur de Deyvillers, vivres et cervoise vinrent à manquer. Le Duc Nothon responsable du cortège adjura le Bienheureux Arnoul de pourvoir à l’intendance de sa nombreuse troupe. C’est ainsi que le miracle se produisit, la cervoise coulant soudain à flots, permettant à chacun de se désaltérer, ce jour-là comme le lendemain. La profession brassicole, reconnaissante, fit de Saint Arnoul son saint protecteur.

7.\tRUE DE L’ARCANUM.
Sur le côté droit de la chapelle :
Remarquez la plaque fixée au mur symbolisant l’emplacement de l’ancienne malterie en bas de la rue. On peut lire «Le 6 septembre 1944 et les jours qui suivirent plus de 650 habitants de Charmes et des localités voisines chassés de leur demeure par le feu et les bombardements furent accueillis et logés dans les locaux de cette malterie. Ils y furent nourris et vêtus par les soins du Secours National et de ses aides bénévoles. Cette plaque est apposée en souvenir de ces journées tragiques et en reconnaissance pour ceux qui servirent.»

8.\tANCIENNE BRASSERIE.
D’architecture industrielle et typique, la Brasserie de Charmes a été la dernière brasserie visible sur le modèle vertical. La brasserie de Charmes fut fondée en 1864 par Achille Hanus. La nouvelle entreprise dépassa rapidement les autres brasseries de la ville qui furent absorbées une par une. Elle acquit d’autres sites tels que Saint-Dié, Val d’Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Constamment modernisée avec de nouvelles installations de brassage, en 1936 elle passe un accord de fabrication avec un brasseur allemand, le docteur Kanter. Le site carpinien fait naitre la bière Kanterbraü... En 1939, un incendie détruisit la malterie qui ne reprit son activité qu’en 1941. En 1966, la société des Grandes Brasseries de Charmes fusionna avec Champigneulles et donna naissance à l’Européenne Brasserie. Le site de Charmes ferma ses portes en 1971 comme beaucoup en Lorraine à cause de la centralisation. Elle comptait encore 140 ouvriers.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
Vous empruntez une petite ruelle qui est juste à côté de l’ancienne brasserie. Ancien passage vers le lavoir.

10.\tLE BATTANT.
Ancien site industriel carpinien, le Battant, tannerie, draperie, scierie et atelier mécanique, fut la première centrale électrique de Charmes. Les outils du Battant fonctionnent toujours sous nos yeux tous les dimanches après-midi d’été. Placé sur le Canal du Moulin, il y a plus d’un siècle, ce site de mémoire abritait plusieurs industries qui firent la vie économique de la ville. La scierie qui, au fil du temps, s’est modernisée, a accueilli en 1860 une blanchisserie avec chaudière.

11.\tLE LAVOIR.
Ce lavoir date des années 1890 et a été réaménagé avec des sanitaires pour les camping-caristes en 1995.

12.\tLE PONT DES CHÈVRES.
Le pont des chèvres avait été créé pour que les chèvres traversent le canal du Moulin pour aller aux pâquis avant la création du canal en 1882, terrains abritant maintenant l’aire de camping-cars, le canal, le port.

13.\tLES REMPARTS.
Au XIè siècle afin de se défendre contre les Hongrois qui ravageaient le pays, les comtes de Toul construisirent une forteresse et des enceintes fortifiées. Elles englobaient toute l’actuelle rue de la République jusqu’au Pont des Chèvres, de la chapelle à la Porte Bazin. Aujourd’hui une partie des remparts subsiste malgré les épreuves du temps.

Nous espérons que vous avez eu un bel aperçu de cette petite ville, n'hésitez pas à découvrir tout son aspect nature en vous renseignant à l'Office de Tourisme.
Des visites guidées sont aussi proposées en été.

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Allemand (Allemagne) Entdecken Sie Charmes auf eigene Faust entlang seiner Straßen. Faltblatt, das Sie im Tourismusbüro von Charmes, 2 rue Porte de Mozelle, finden.
Jede Nummer entspricht einem wichtigen Ort in Charmes, den Sie auf dem Plan in Bildern oder im beigefügten PDF finden.

Vom Mittelalter bis zum Industriezeitalter hat es Charmes geschafft, trotz der Turbulenzen der Zeit verschiedene Spuren der Vergangenheit zu bewahren. Die Einwohner von Charmes werden Carpiniens genannt, abgeleitet von "Carpini", einem Namen, der sich auf den mit Hainbuchen bepflanzten Wald bezieht.

1.\tKIRCHE SAINT-NICOLAS.
Der Schutzpatron der Kirche ist der Heilige Nikolaus, dessen Verehrung sich in Lothringen seit dem 12. Die Pfarrkirche wurde 1493 fertiggestellt und im Laufe der Geschichte in einer moderneren Architektur wieder aufgebaut. Die Statuen auf dem Portal von Lambert-Rucky (1888-1967) veranschaulichen die Frömmigkeit der Stadt. Auf dem mittleren Pfeiler des Portals, in der Mitte der Eingangstür des Gebäudes, befinden sich St. Nikolaus und die drei Kinder, die den traditionellen St. Nikolaus illustrieren, der jedes Jahr am 6. Dezember in Lothringen gefeiert wird. Weiter oben, von links nach rechts, sind St. Dié, der Schutzpatron der Diözese, St. François mit den Vögeln und schließlich St. Pierre Fourier (geboren in Mirecourt) zu sehen, der den Pelz der Kanoniker von St. Augustin trägt. Auf der Seite können Sie die Kapelle St-Hubert beobachten, die von der Familie de Savigny gegründet wurde und unter Denkmalschutz steht. Das Äußere der Kapelle ist ebenso reich verziert wie ihr Inneres. Auf dem Strebepfeiler in der rechten Ecke stehen auf einer Muschel zwei Genien, die eine Feuerstelle stützen: Dieses Bild zeigt die familiäre Anerkennung der Savignys für Herzog Antoine.

2.\tSAAL DER ESPEE.
Dieser Saal war früher eine Getreidehalle. Nach dem Tod der Karpinierfamilie de l'Espée wurde die Halle der Stadt geschenkt. Nach einer Renovierung finden hier heute Aufführungen und Konzerte der verschiedenen Vereine der Stadt statt.

3.\tMAISON DU CHALDRON (HAUS DES CHALDRON).
Das Maison du Chaldron wird wegen der Wasserspeier auf seiner Spitze auch "Haus der Wölfe" genannt. Dieses Renaissance-Hotel ist der Ort, an dem 1633 der Vertrag von Charmes zwischen Kardinal Richelieu und Karl IV. unterzeichnet wurde, der den Beginn der Vereinigung zwischen Frankreich und dem Herzogtum Lothringen markierte. Dieses Haus war in den 1900er Jahren eines der wichtigsten Cafés der Stadt. Heute beherbergt es den Verein "Conservatoire du Patrimoine" (dienstagnachmittags geöffnet).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE (RATHAUSPLATZ).
Das Siegel von Charmes aus dem 17. Jahrhundert zeigte einen stehenden Hund ohne Angabe von Emaille (Farben). Das heutige Wappen erschien bereits im darauffolgenden Jahrhundert und wurde von einem Motto begleitet, das die Treue der Einwohner gegenüber den Herzögen von Lothringen bezeugt. Das Gemeindewappen auf der Fassade des Rathauses ist etwas anders gestaltet. Der Künstler, der es schuf, platzierte das Lothringer Kreuz in einem roten Wappenschild (dem sogenannten Geules-Schild) und drehte den Kopf des Hahns.
Azurblau mit einem silbernen Hahn, der ein goldenes Lothringer Kreuz in seinen Pfoten hält.
Auf dem Place de la Mairie, rechts neben dem Rathaus, finden Sie die Stele eines berühmten Carpinien, Maurice Barrès (1862-1923). Er war Politiker und Schriftsteller. Sein Haus befindet sich in der Rue Claude Barrès.
Weltkrieg wurde Charmes nicht verschont: 160 Einwohner wurden deportiert und die Stadt wurde am 5. September 1944 mit Kanonen beschossen (Ausstellung in der Eingangshalle des Rathauses). Charmes war die erste Stadt in Frankreich, die wieder aufgebaut und 1952 vom Präsidenten der Republik Vincent Auriol eingeweiht wurde.

5.\tGEDENKTAFEL MAURICE BARRES.
Am Anfang der Rue des Capucins befindet sich eine Tafel, die die ehemalige Adresse des Geburtshauses des Schriftstellers und Politikers Maurice Barrès symbolisiert.

6.\tKAPELLE NOTRE-DAME-DE-GRÂCE und SAINT-ARNOUL.
Die Kapelle wurde um 1490 von Le petit-Thomassin gegründet und weist eine romanische Architektur auf. Zunächst war sie Notre Dame de Pitié gewidmet. Später wurde sie Notre-Dame-de-Grâces genannt, was auf die sehr gut erhaltene Statue aus dem 16. Jahrhundert im Inneren des Gebäudes zurückzuführen ist. Links von Ihnen befindet sich an der Ecke eines Hauses der Heilige Arnoul, Bischof von Metz und Schutzpatron der Brauereien. Diese Darstellung ist die Szene des Bierwunders, ein Werk des Bildhauers Lambert-Rucky, der auch für die Kirche von Charmes gearbeitet hat.

Geschichte & Legende: Saint Arnoul (582-640), geboren in Lay-Saint-Christophe, nördlich von Nancy, wurde im Jahr 612 Bischof von Metz. Nach 15 Jahren und 10 Tagen im Dienst fand er wieder Gefallen an der Einsamkeit und gab sein Bischofsamt auf, um sich dem Kloster Saint-Mont anzuschließen, das er gerade in der Nähe von Remiremont gegründet hatte. Er starb am 16. August 640. Die Legende nahm Gestalt an. Die Stadt Metz, die den Leichnam ihres geliebten Bischofs beherbergen wollte, forderte seine sterblichen Überreste. Eine riesige Menschenmenge nahm in einer Prozession den römischen Weg, doch der Ruf des guten Arnoul war so groß, dass das, was geschehen sollte, auch geschah. Als er von Remiremont abreiste und auf der Höhe von Deyvillers ankam, wurden Lebensmittel und Bier knapp. Der Herzog Nothon, der für die Prozession verantwortlich war, bat den Seligen Arnoul, für die Versorgung seiner großen Truppe zu sorgen. Und so geschah das Wunder, denn plötzlich floss das Bier in Strömen und jeder konnte seinen Durst löschen, sowohl an diesem Tag als auch am nächsten. Die dankbare Brauereibranche machte Saint Arnoul zu ihrem Schutzheiligen.

7.\tRUE DE L'ARCANUM (STRASSE DES ARKANUMS).
Auf der rechten Seite der Kapelle:
Beachten Sie die an der Wand befestigte Tafel, die den Standort der ehemaligen Mälzerei am Ende der Straße symbolisiert. Sie lautet: "Am 6. September 1944 und in den Tagen danach wurden mehr als 650 Einwohner von Charmes und den umliegenden Orten, die durch Feuer und Bomben aus ihren Häusern vertrieben worden waren, in den Räumlichkeiten dieser Mälzerei aufgenommen und untergebracht. Dort wurden sie von der Secours National und ihren freiwilligen Helfern mit Nahrung und Kleidung versorgt. Diese Tafel wird zur Erinnerung an diese tragischen Tage und in Anerkennung derer, die gedient haben, angebracht"

8.\tEHEMALIGE BRAUEREI.
Mit ihrer typischen Industriearchitektur war die Brasserie de Charmes die letzte Brauerei, die im vertikalen Modell zu sehen war. Die Brauerei von Charmes wurde 1864 von Achille Hanus gegründet. Das neue Unternehmen überholte schnell die anderen Brauereien in der Stadt, die eine nach der anderen übernommen wurden. Es erwarb weitere Standorte wie Saint-Dié, Val d'Ajol, Xertigny und Ville-sur-Illon. Sie wurde ständig mit neuen Brauanlagen modernisiert und schloss 1936 einen Vertrag mit einem deutschen Brauer, Dr. Kanter, über die Herstellung von Bier. Am Standort Carpinien wird das Bier Kanterbraü geboren... 1939 zerstörte ein Feuer die Mälzerei, die erst 1941 wieder in Betrieb genommen wurde. 1966 fusionierte die Gesellschaft Grandes Brasseries de Charmes mit Champigneulles und es entstand die Européenne Brasserie. Der Standort Charmes schloss 1971 wie viele andere in Lothringen aufgrund der Zentralisierung seine Pforten. Sie zählte noch 140 Arbeiter.

9.\tRUE DES LAVEUSES (STRASSE DER WÄSCHERINNEN).
Sie gehen durch eine kleine Gasse, die direkt neben der ehemaligen Brauerei liegt. Ehemaliger Durchgang zum Waschhaus.

10.\tLE BATTANT.
Als ehemaliger Industriestandort von Carpinien war Le Battant, eine Gerberei, Tuchfabrik, Sägewerk und mechanische Werkstatt, das erste Elektrizitätswerk von Charmes. Die Werkzeuge des Battant funktionieren noch immer vor unseren Augen an jedem Sonntagnachmittag im Sommer. Dieser Ort der Erinnerung, der vor über einem Jahrhundert am Mühlenkanal angelegt wurde, beherbergte mehrere Industriezweige, die das Wirtschaftsleben der Stadt prägten. Das Sägewerk, das im Laufe der Zeit modernisiert wurde, beherbergte 1860 eine Wäscherei mit Heizkessel.

11.\tDAS WASCHHAUS.
Das Waschhaus stammt aus den 1890er Jahren und wurde 1995 mit Sanitäranlagen für Wohnmobilisten umgestaltet.

12.\tDIE BRÜCKE DER ZIEGEN.
Die Ziegenbrücke wurde angelegt, damit die Ziegen den Canal du Moulin überqueren konnten, um zu den Pâquis zu gelangen, bevor der Kanal im Jahr 1882 angelegt wurde; auf diesem Gelände befinden sich heute der Wohnmobilstellplatz, der Kanal und der Hafen.

13.\tLES REMPARTS.
Im 11. Jahrhundert bauten die Grafen von Toul eine Festung und befestigte Stadtmauern, um sich gegen die Ungarn zu verteidigen, die das Land verwüsteten. Sie umfassten die gesamte heutige Rue de la République bis zur Pont des Chèvres, von der Kapelle bis zur Porte Bazin. Heute ist ein Teil der Stadtmauern trotz der Widrigkeiten der Zeit erhalten geblieben.

Wir hoffen, dass Sie einen schönen Einblick in diese kleine Stadt bekommen haben. Zögern Sie nicht, ihre ganze natürliche Seite zu entdecken, indem Sie sich im Fremdenverkehrsamt informieren.
Im Sommer werden auch geführte Touren angeboten.
Néerlandais (Pays-Bas) Ontdek Charmes langs zijn straten, op eigen houtje. Folder te verkrijgen bij het VVV-kantoor van Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Elk nummer komt overeen met een belangrijke plaats in Charmes die u vindt op de kaart of in de bijgevoegde PDF.

Van de middeleeuwen tot het industriële tijdperk, Charmes heeft ondanks de turbulentie van de tijd verschillende sporen uit het verleden weten te bewaren. De inwoners van Charmes worden Carpiniens genoemd, afgeleid van "Carpini", een naam die verwijst naar het haagbeukenbos.

1.\tSAINT-NICOLAS KERK.
De patroonheilige van de kerk is Sint-Nicolaas, wiens cultus zich vanaf de 12e eeuw in Lotharingen ontwikkelde. De parochiekerk werd voltooid in 1493 en herbouwd met een modernere architectuur naarmate de geschiedenis veranderde. De beelden op het portaal van Lambert-Rucky (1888-1967) illustreren de devoties van de stad. Op de centrale pijler van het portaal, in het midden van de toegangsdeur van het gebouw, zijn Sinterklaas en de drie kinderen afgebeeld die de traditionele Sinterklaasviering op 6 december in Lotharingen illustreren. Hogerop, van links naar rechts, St Dié, beschermheilige van het bisdom, St François met de vogels, en tenslotte St Pierre Fourier (geboren in Mirecourt) met het bont van de kanunniken van St Augustin. Aan de zijkant kunt u de kapel St-Hubert zien, gesticht door de familie Savigny, geclassificeerd als Historisch Monument. De buitenkant van de kapel is net zo rijkelijk versierd als de binnenkant. Op de rechter hoekbeer, op een schelp, ondersteunen twee geesten een vuurpot: deze afbeelding toont de erkenning van de familie van hertog Antoine.

2.\tDE ZWAARDKAMER.
Deze kamer was een graanmarkt. Toen de familie Carpinian de l'Espée stierf, werd de zaal aan de stad geschonken. Het is gerenoveerd en wordt nu gebruikt voor voorstellingen en concerten van verschillende verenigingen in de stad.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
Het Maison du Chaldron staat ook bekend als het "Maison des Loups" (Huis van de Wolven) vanwege de waterspuwers die zich bovenin nestelen. In dit Renaissance herenhuis werd in 1633 het Verdrag van Charmes ondertekend door kardinaal de Richelieu en Karel IV, het begin van de eenwording tussen Frankrijk en het hertogdom Lotharingen. In de jaren 1900 was dit huis een van de belangrijkste cafés van de stad. Tegenwoordig is hier de vereniging "Conservatoire du Patrimoine" gevestigd (geopend op dinsdagmiddag).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
Het zegel van Charmes uit de 17e eeuw stelt een staande hond voor zonder vermelding van emaillen (kleuren). Het huidige wapen verscheen in de volgende eeuw, vergezeld van het motto dat getuigt van de trouw van de inwoners aan de hertogen van Lotharingen. Het gemeentewapen op de gevel van het stadhuis is iets anders. De kunstenaar die het maakte plaatste het kruis van Lotharingen in een rood wapenschild (Gules genaamd) en draaide de kop van de hondshaai.
Azuur, een hondshaai argent, met in zijn poten een kruis van Lotharingen of.
Op het Place de la Mairie, rechts van het Hôtel de Ville, staat de stèle van een beroemde Carpinian, Maurice Barrès (1862-1923). Hij was politicus en schrijver. Zijn huis staat in de rue Claude Barrès.
Charmes bleef niet gespaard tijdens de Tweede Wereldoorlog: 160 inwoners werden gedeporteerd en de stad werd op 5 september 1944 beschoten (tentoonstelling in het gemeentehuis). Charmes was de eerste stad in Frankrijk die werd herbouwd en werd in 1952 ingehuldigd door de president van de Republiek Vincent Auriol.

5.\tMAURICE BARRES PLAQUETTE.
Aan het begin van de rue des Capucins ziet u de plaquette die het vroegere adres symboliseert van het geboortehuis van de schrijver en politicus Maurice Barrès.

6.\tCHAPEL NOTRE-DAME-DE-GRÂCE en SAINT-ARNOUL.
Opgericht rond 1490 door Le petit-Thomassin, is de kapel van romaanse architectuur. Het was eerst gewijd aan Onze Lieve Vrouw van Medelijden. Het kreeg later de naam Notre-Dame-de-Grâces, verwijzend naar het zeer goed bewaarde 16e-eeuwse standbeeld in het gebouw. Links, op de hoek van een huis, staat de heilige Arnoul, bisschop van Metz en beschermheilige van de brouwers. Deze voorstelling is de scène van het wonder van het bier, een werk van de beeldhouwer Lambert-Rucky die ook voor de kerk van Charmes werkte.

Geschiedenis en legende: De heilige Arnoul (582-640), geboren in Lay-Saint-Christophe, ten noorden van Nancy, werd in 612 bisschop van Metz. Na 15 jaar en 10 dagen dienst, kreeg hij zin in de eenzaamheid en, zijn bisdom verlatend, trad hij toe tot het klooster van Saint-Mont dat hij net had gesticht in de buurt van Remiremont. Hij stierf op 16 augustus 640. De legende krijgt dan vorm. Zijn stoffelijk overschot werd opgeëist door de stad Metz, die het lichaam van haar geliefde bisschop wilde onderbrengen. Een grote menigte trok in processie over de Romeinse weg, maar de faam van de goede Arnoul was zo groot dat wat moest gebeuren ook gebeurde. Toen ze Remiremont verlieten en in Deyvillers aankwamen, raakte het eten en het bier op. Hertog Nothon, die de processie leidde, vroeg de zalige Arnoul om voor zijn talrijke troepen te zorgen. En zo geschiedde het wonder: het bier stroomde plotseling in overvloed, zodat iedereen zijn dorst kon lessen, zowel die dag als de volgende. Het brouwersberoep was dankbaar en maakte Sint Arnoul tot zijn beschermheilige.

7.\tRUE DE L'ARCANUM.
Aan de rechterkant van de kapel:
Let op de plaquette op de muur die de locatie aangeeft van het voormalige mouterijhuis verderop. De tekst luidt: "Op 6 september 1944 en de dagen daarna werden meer dan 650 inwoners van Charmes en omliggende plaatsen, die door brand en bombardementen uit hun huizen waren verdreven, opgevangen en ondergebracht in de lokalen van deze mouterij. Zij werden gevoed en gekleed door Secours National en zijn vrijwillige helpers. Deze plaquette is geplaatst ter herinnering aan die tragische dagen en ter erkenning van hen die dienden

8.\tVOORMALIGE BROUWERIJ.
Met zijn industriële en typische architectuur was de brouwerij Charmes de laatste brouwerij die op het verticale model te zien was. De brouwerij Charmes werd in 1864 opgericht door Achille Hanus. Het nieuwe bedrijf overvleugelde al snel de andere brouwerijen in de stad, die een voor een werden opgeslokt. Het verwierf andere sites zoals Saint-Dié, Val d'Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Het bedrijf werd voortdurend gemoderniseerd met nieuwe brouwinstallaties en sloot in 1936 een productieovereenkomst met een Duitse brouwer, Dr. Kanter. De Carpinian site gaf geboorte aan Kanterbraü bier... In 1939 verwoestte een brand de mouterij, die pas in 1941 haar activiteiten hervatte. In 1966 fuseerden de Grandes Brasseries de Charmes met Champigneulles tot de Européenne Brasserie. De vestiging in Charmes sloot in 1971, zoals vele in Lotharingen, als gevolg van centralisatie. Het had nog 140 werknemers.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
Je neemt een klein steegje dat vlak naast de oude brouwerij ligt. Oude doorgang naar het washuis.

10.\tLE BATTANT.
De Battant, een voormalige industriële site in Charmes, was een leerlooierij, manufacturenfabriek, houtzagerij en mechanische werkplaats. Het gereedschap van de Battant werkt nog elke zondagmiddag in de zomer voor onze ogen. Geplaatst aan het Canal du Moulin, meer dan een eeuw geleden, was deze plaats van herinnering de thuisbasis van verschillende industrieën die het economische leven van de stad maakten. In de zagerij, die in de loop der jaren is gemoderniseerd, was in 1860 een wasserij met een ketel gevestigd.

11.\tHET WASHUIS.
Dit washuis dateert uit de jaren 1890 en werd in 1995 gerenoveerd met sanitaire voorzieningen voor campers.

12.\tDE GEITENBRUG.
De geitenbrug werd aangelegd zodat de geiten het Canal du Moulin konden oversteken om bij de weilanden te komen voordat het kanaal in 1882 werd aangelegd.

13.\tDE REMPARTS.
Om zich te verdedigen tegen de Hongaren die het land teisterden, bouwden de graven van Toul in de 11e eeuw een fort en versterkte muren. Ze besloegen de hele huidige Rue de la République tot aan de Pont des Chèvres, van de kapel tot aan de Porte Bazin. Vandaag blijft een deel van de wallen over, ondanks de tand des tijds.

Wij hopen dat u dit stadje goed hebt bekeken, dus aarzel niet om al zijn natuurschoon te ontdekken door informatie in te winnen bij het VVV-kantoor.
In de zomer zijn er ook rondleidingen.
Anglais Discover Charmes along its streets, in an autonomous way. You can find this leaflet at the Charmes tourist office, 2 rue Porte de Mozelle.
Each number corresponds to an important place of Charmes that you will find on the map or in the attached PDF.

From the Middle Ages to the industrial era, Charmes has managed to keep various traces of the past despite the turbulence of time. The inhabitants of Charmes are called "Carpiniens", derived from "Carpini", a name referring to its forest planted with hornbeams.

1.\tÉGLISE SAINT-NICOLAS.
The patron saint of the church is Saint Nicolas, whose cult developed in Lorraine from the 12th century. The parish church was completed in 1493 and rebuilt with a more modern architecture according to the hazards of history. The statues on the portal by Lambert-Rucky (1888-1967) illustrate the devotions of the town. On the central pillar of the portal, in the middle of the entrance door of the building, are St. Nicholas and the three children illustrating the traditional St. Nicholas celebrated every year in Lorraine on December 6. Higher up, from left to right, St. Dié, patron saint of the diocese, St. François with the birds, and finally St. Pierre Fourier (born in Mirecourt) wearing the fur of the canons of St. Augustine. On the side, you can observe the St-Hubert chapel founded by the Savigny family, classified as a historical monument. The exterior of the chapel is just as richly decorated as the interior. On the right corner, on a shell, two genies support a brazier: this image shows the family recognition of the Savigny family to Duke Antoine.

2.\tROOM OF THE SWORD.
This room was a grain market. At the death of the Carpinian de l'Espée family, the hall was given to the city. Renovated, it now hosts shows and concerts of various associations of the city.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
The Maison du Chaldron is also called "Maison des Loups" (House of the Wolves) because of the gargoyles nestled at the top. This Renaissance mansion is the place where the treaty of Charmes was signed between Cardinal Richelieu and Charles IV in 1633, which marked the beginning of the unification between France and the Duchy of Lorraine. In the 1900s, this house was one of the most important cafés in the city. Today it houses the association "Conservatoire du Patrimoine" (open Tuesday afternoon).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
The seal of Charmes from the 17th century represented a standing dog without any indication of enamels (colors). The current coat of arms appears from the following century, it is accompanied by the motto which testifies to the loyalty of its inhabitants to the Dukes of Lorraine. The municipal coat of arms on the façade of the Town Hall is slightly different. The artist who made it placed the cross of Lorraine in a red escutcheon (called Gules) and turned the head of the dogfish.
Azure to the silver dogfish, holding in its paws a golden cross of Lorraine.
On the Town Hall square, to the right of the Town Hall, you will find the stele of a famous Carpinian, Maurice Barrès (1862-1923). He was a politician and writer. His house is located in rue Claude Barrès.
Charmes was not spared during the Second World War: 160 inhabitants were deported and the town was shot at on September 5, 1944 (exhibition in the town hall). Charmes was the first town in France to be rebuilt and inaugurated by the President of the Republic Vincent Auriol in 1952.

5.\tMAURICE BARRES PLAQUE.
At the beginning of the rue des Capucins, you can see the plaque symbolizing the former address of the house where the writer and politician Maurice Barrès was born.

6.\tCHAPEL NOTRE-DAME-DE-GRÂCE and SAINT-ARNOUL.
Founded around 1490 by Le petit-Thomassin, the chapel is of Romanesque architecture. It was first dedicated to Our Lady of Pity. It then took the name of Notre-Dame-de-Grâces, recalling the very well preserved statue dating from the 16th century present inside the building. On your left, at the corner of a house, you will find Saint Arnoul, bishop of Metz and patron saint of brewers. This representation is the scene of the miracle of the beer, a work of the sculptor Lambert-Rucky who also worked for the church of Charmes.

History & legend: Saint Arnoul (582-640), born in Lay-Saint-Christophe, north of Nancy, became in 612, bishop of Metz. After 15 years and 10 days of service, he took a liking to solitude and, abandoning his bishopric, he joined the monastery of Saint-Mont which he had just founded near Remiremont. He died on August 16, 640. The legend then takes shape. His remains were claimed by the city of Metz, which wanted to house the body of its beloved bishop. A huge crowd in procession took the Roman road, but the fame of good Arnoul was such that what had to happen did happen. While leaving Remiremont and arriving at Deyvillers, food and beer ran out. Duke Nothon, who was in charge of the procession, asked Blessed Arnoul to provide for the stewardship of his numerous troops. And so the miracle happened, the beer suddenly flowed in abundance, allowing everyone to quench their thirst, that day as well as the next. The brewing profession was grateful and made Saint Arnoul its patron saint.

7.\tRUE DE L'ARCANUM.
On the right side of the chapel:
Notice the plaque on the wall symbolizing the location of the old malt house down the street. It reads "On September 6, 1944 and the days that followed, more than 650 inhabitants of Charmes and the neighboring towns who had been driven out of their homes by fire and bombing were welcomed and housed in the premises of this malt house. They were fed and clothed by the Secours National and its volunteers. This plaque is placed in memory of those tragic days and in recognition of those who served."

8.\tFORMER BREWERY.
With its industrial and typical architecture, the Charmes Brewery was the last brewery to be seen on the vertical model. The Charmes brewery was founded in 1864 by Achille Hanus. The new company quickly overtook the other breweries in the city, which were absorbed one by one. It acquired other sites such as Saint-Dié, Val d'Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Constantly modernized with new brewing facilities, in 1936 it signed a manufacturing agreement with a German brewer, Doctor Kanter. The Carpinian site gave birth to the Kanterbraü beer... In 1939, a fire destroyed the malthouse which did not resume its activity until 1941. In 1966, the Grandes Brasseries de Charmes merged with Champigneulles to form the Européenne Brasserie. The site of Charmes closed in 1971 like many in Lorraine because of the centralization. It still had 140 workers.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
You take a small alley which is right next to the old brewery. Old passage towards the wash-house.

10.\tLE BATTANT.
An old industrial site in Charmes, the Battant, tannery, drapery, sawmill and mechanical workshop, was the first power station in Charmes. The tools of the Battant are still working under our eyes every Sunday afternoon in summer. Placed on the Canal du Moulin, more than a century ago, this site of memory housed several industries that made the economic life of the city. The sawmill, which has been modernized over the years, was home to a laundry with a boiler in 1860.

11.\tTHE WASHING HOUSE.
This washhouse dates from the 1890s and was refurbished with sanitary facilities for campers in 1995.

12.\tTHE GOAT BRIDGE.
The goat bridge was created so that the goats could cross the Canal du Moulin to go to the pastures before the creation of the canal in 1882. The land now houses the motor home area, the canal and the port.

13.\tTHE REMPARTS.
In the 11th century, in order to defend themselves against the Hungarians who were ravaging the country, the Counts of Toul built a fortress and fortified walls. They covered the whole of the current Rue de la République up to the Pont des Chèvres, from the chapel to the Porte Bazin. Today a part of the ramparts remains despite the tests of time.

We hope that you have had a good look at this small town, don't hesitate to discover all its natural aspects by asking for information at the Tourist Office.
Guided tours are also offered in summer.
Italien (Italie) Scoprite Charmes lungo le sue strade, da soli. Opuscolo disponibile presso l'ufficio turistico di Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Ogni numero corrisponde a un luogo importante di Charmes che troverete sulla mappa o nel PDF allegato.

Dal Medioevo all'era industriale, Charmes è riuscita a conservare diverse tracce del passato nonostante la turbolenza del tempo. Gli abitanti di Charmes sono chiamati Carpiniens, che deriva da "Carpini", un nome che si riferisce alla sua foresta di carpini.

1.\tCHIESA DI SAINT-NICOLAS.
Il patrono della chiesa è San Nicola, il cui culto si sviluppò in Lorena a partire dal XII secolo. La chiesa parrocchiale fu completata nel 1493 e ricostruita con un'architettura più moderna con il mutare della storia. Le statue sul portale, opera di Lambert-Rucky (1888-1967), illustrano le devozioni della città. Sul pilastro centrale del portale, al centro della porta d'ingresso dell'edificio, sono raffigurati San Nicola e i tre bambini che illustrano il tradizionale San Nicola celebrato ogni anno in Lorena il 6 dicembre. Più in alto, da sinistra a destra, San Dié, patrono della diocesi, San Francesco con gli uccelli e infine San Pierre Fourier (nato a Mirecourt) con la pelliccia dei canonici di Sant'Agostino. Sul lato, si può osservare la cappella St-Hubert fondata dalla famiglia Savigny, classificata come Monumento Storico. L'esterno della cappella è riccamente decorato come l'interno. Sul contrafforte d'angolo destro, su una conchiglia, due geni sostengono un braciere: questa immagine mostra il riconoscimento della famiglia nei confronti del duca Antoine.

2.\tLA STANZA DELLE SPADE.
Questa stanza era un mercato del grano. Alla morte della famiglia Carpinian de l'Espée, la sala fu ceduta alla città. Ristrutturato, è ora utilizzato per spettacoli e concerti da varie associazioni della città.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
La Maison du Chaldron è nota anche come "Maison des Loups" (Casa dei Lupi) per via dei gargoyle che si trovano in cima. Questo palazzo rinascimentale fu il luogo della firma del Trattato di Charmes tra il Cardinale de Richelieu e Carlo IV nel 1633, che segnò l'inizio dell'unificazione tra la Francia e il Ducato di Lorena. Nel 1900, questa casa era uno dei caffè più importanti della città. Oggi ospita l'associazione "Conservatoire du Patrimoine" (aperta il martedì pomeriggio).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
Il sigillo di Charmes del XVII secolo rappresentava un cane in piedi senza alcuna indicazione di smalti (colori). Lo stemma attuale apparve nel secolo successivo, accompagnato dal motto che testimonia la fedeltà dei suoi abitanti ai duchi di Lorena. Lo stemma comunale sulla facciata del Municipio è leggermente diverso. L'artista che l'ha creata ha inserito la croce di Lorena in uno scudo rosso (chiamato Gules) e ha girato la testa del gattuccio.
Azzurro, un pesce cane in argento, che tiene nelle zampe una croce di Lorena o.
In Place de la Mairie, a destra dell'Hôtel de Ville, si trova la stele di un famoso carpiniano, Maurice Barrès (1862-1923). È stato un politico e uno scrittore. La sua casa si trova in rue Claude Barrès.
Charmes non fu risparmiata durante la Seconda guerra mondiale: 160 abitanti furono deportati e la città fu fucilata il 5 settembre 1944 (mostra nel municipio). Charmes è stata la prima città francese ad essere ricostruita ed è stata inaugurata dal Presidente della Repubblica Vincent Auriol nel 1952.

5.\tTARGA DI MAURICE BARRES.
All'inizio della rue des Capucins si trova la targa che simboleggia l'antico indirizzo della casa in cui nacque lo scrittore e politico Maurice Barrès.

6.\tCAPPELLA NOTRE-DAME-DE-GRÂCE e SAINT-ARNOUL.
Fondata intorno al 1490 da Le petit-Thomassin, la cappella è di architettura romanica. La prima volta è stata dedicata a Nostra Signora della Pietà. In seguito fu chiamata Notre-Dame-de-Grâces, per ricordare la statua del XVI secolo molto ben conservata all'interno dell'edificio. Alla vostra sinistra, all'angolo di una casa, si trova Sant'Arnoul, vescovo di Metz e patrono dei birrai. Questa rappresentazione è la scena del miracolo della birra, opera dello scultore Lambert-Rucky che lavorò anche per la chiesa di Charmes.

Storia e leggenda: Sant'Arnoul (582-640), nato a Lay-Saint-Christophe, a nord di Nancy, divenne vescovo di Metz nel 612. Dopo 15 anni e 10 giorni di servizio, si appassionò alla solitudine e, abbandonando il suo vescovato, entrò nel monastero di Saint-Mont che aveva appena fondato vicino a Remiremont. Morì il 16 agosto 640. La leggenda prende quindi forma. I suoi resti furono reclamati dalla città di Metz, che voleva ospitare il corpo del suo amato vescovo. Una grande folla in processione prese la strada romana, ma la fama del buon Arnoul era tale che ciò che doveva accadere accadde. Quando lasciarono Remiremont e arrivarono a Deyvillers, cibo e birra finirono. Il duca Nothon, responsabile della processione, chiese al beato Arnoul di provvedere alle sue numerose truppe. E così avvenne il miracolo: la birra sgorgò improvvisamente in abbondanza, permettendo a tutti di dissetarsi, quel giorno come quello successivo. La professione di birra ne fu grata e fece di Saint Arnoul il suo patrono.

7.\tRUE DE L'ARCANUM.
Sul lato destro della cappella:
Si noti la targa sul muro che simboleggia la posizione dell'ex malteria in fondo alla strada. Si legge: "Il 6 settembre 1944 e nei giorni successivi più di 650 abitanti di Charmes e delle città vicine, cacciati dalle loro case a causa di incendi e bombardamenti, furono accolti e ospitati nei locali di questa malteria. Sono stati nutriti e vestiti dal Secours National e dai suoi volontari. Questa targa è stata posta in ricordo di quei tragici giorni e in riconoscimento di coloro che hanno prestato servizio

8.\tEX BIRRERIA.
Con la sua architettura industriale e tipica, il birrificio Charmes è stato l'ultimo birrificio a essere visto sul modello verticale. Il birrificio Charmes fu fondato nel 1864 da Achille Hanus. La nuova azienda superò rapidamente gli altri birrifici della città, che vennero assorbiti uno ad uno. Ha acquisito altri siti come Saint-Dié, Val d'Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Costantemente ammodernata con nuovi impianti di produzione, nel 1936 firmò un accordo di produzione con un produttore tedesco, il Dr. Kanter. Il sito carpiniano ha dato vita alla birra Kanterbraü... Nel 1939 un incendio distrusse la casa di cura, che riprese la sua attività solo nel 1941. Nel 1966, le Grandes Brasseries de Charmes si sono fuse con Champigneulles per formare la Brasserie Européenne. Il sito di Charmes chiuse nel 1971, come molti altri in Lorena, a causa della centralizzazione. Aveva ancora 140 lavoratori.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
Si imbocca un piccolo vicolo che si trova proprio accanto al vecchio birrificio. Antico passaggio per il lavatoio.

10.\tLE BATTANT.
Ex sito industriale di Charmes, il Battant, conceria, drapperia, segheria e officina meccanica, è stata la prima centrale elettrica di Charmes. Gli strumenti del Battant lavorano ancora sotto i nostri occhi ogni domenica pomeriggio d'estate. Situato sul Canal du Moulin, più di un secolo fa, questo luogo della memoria ospitava diverse industrie che facevano la vita economica della città. La segheria, che è stata modernizzata nel corso degli anni, nel 1860 ospitava una lavanderia con caldaia.

11.\tIL LAVATOIO.
Questo lavatoio risale al 1890 ed è stato ristrutturato con servizi igienici per camper nel 1995.

12.\tIL PONTE DELLE CAPRE.
Il ponte delle capre è stato creato per consentire alle capre di attraversare il Canal du Moulin per raggiungere i pascoli prima della creazione del canale nel 1882, che oggi ospita il parcheggio dei camper, il canale e il porto.

13.\tI RIMPIANTI.
Nell'XI secolo, per difendersi dagli Ungari che stavano devastando il paese, i conti di Toul costruirono una fortezza e delle mura fortificate. Essi coprivano tutta l'attuale Rue de la République fino al Pont des Chèvres, dalla cappella alla Porte Bazin. Oggi, nonostante le ingiurie del tempo, rimane una parte dei bastioni.

Ci auguriamo che abbiate dato un'occhiata a questa cittadina, quindi non esitate a scoprire tutte le sue bellezze naturali chiedendo informazioni all'Ufficio del Turismo.
In estate sono disponibili anche visite guidate.
Français (France) Découvrir Charmes au fil de ses rues, de manière autonome. Dépliant à retrouver à l'office de tourisme de Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Chaque numéro correspond à un lieu important de Charmes que vous retrouverez sur le plan en image ou dans le PDF joint.

Du Moyen-Âge à l’époque industrielle, Charmes a réussi à garder diverses traces du passé malgré les turbulences du temps. On appelle les habitants de Charmes les Carpiniens, dérivé de «Carpini», nom en référence à sa forêt plantée de charmes.

1.\tEGLISE SAINT-NICOLAS.
Elle a pour patron Saint Nicolas dont le culte s’est développé en Lorraine dès le XIIè siècle. L’église paroissiale fut achevée en 1493 et reconstruite sur une architecture plus moderne au fur et à mesure des aléas de l’histoire. Les statues sur le portail de Lambert-Rucky (1888-1967) illustrent les dévotions de la ville. Sur le pilier central du portail, au milieu de la porte d’entrée de l’édifice se trouvent St Nicolas et les trois enfants illustrant la traditionnelle Saint-Nicolas célébrée chaque année en Lorraine le 6 décembre. Plus haut, de gauche à droite, St Dié, patron du diocèse, St François aux oiseaux, enfin St Pierre Fourier (né à Mirecourt) qui porte la fourrure des chanoines de St Augustin. Sur le côté, vous pouvez observer la chapelle St-Hubert fondée par la famille de Savigny, classée aux Monuments Historiques. L’extérieur de la chapelle est tout aussi richement décoré que son intérieur. Sur le contrefort de l’angle à droite, sur une coquille, deux génies supportent un brasier : cette image montre la reconnaissance familiale des Savigny au Duc Antoine.

2.\tSALLE DE L’ESPEE.
Cette salle était une halle aux grains. A la mort de la famille carpinienne de l’Espée, la salle fut donnée à la ville. Rénovée, elle accueille aujourd’hui des spectacles et concerts des diverses associations de la ville.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
La Maison du Chaldron est aussi appelée «Maison des Loups» au regard des gargouilles nichées à son sommet. Cet hôtel de la Renaissance est le lieu de la signature du traité de Charmes entre le cardinal de Richelieu et Charles IV en 1633, qui marqua le début de l’unification entre la France et le Duché de Lorraine. Cette maison a été, dans les années 1900, un des cafés les plus importants de la ville. Elle abrite aujourd’hui l’association «Conservatoire du Patrimoine» (ouverte le mardi après-midi).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
Le sceau de Charmes du XVIIè siècle représentait un chien debout sans indication d’émaux (couleurs). Le blason actuel apparaît dès le siècle suivant, il est accompagné de la devise qui témoigne de la fidélité de ses habitants envers les ducs de Lorraine. Le blason communal représenté sur la façade de l’Hôtel de Ville est légèrement différent. L’artiste qui le réalisa plaça la croix de Lorraine dans un écusson rouge (dit de gueules) et tourna la tête de la levrette.
D’azur à la levrette d’argent, tenant en ses pattes une croix de Lorraine d’or.
Sur la place de la Mairie, à droite de l’Hôtel de Ville, vous trouverez la stèle d’un Carpinien célèbre, Maurice Barrès (1862-1923). Homme politique et écrivain. Sa maison est située rue Claude Barrès.
Charmes n’a pas été épargnée pendant la 2è guerre mondiale : 160 habitants furent déportés et la ville fut canonnée le 5 septembre 1944 (exposition dans le hall de la mairie). Charmes fut la première ville de France reconstruite et inaugurée par le Président de la République Vincent Auriol en 1952.

5.\tPLAQUE MAURICE BARRES.
Au début de la rue des Capucins, on peut voir la plaque symbolisant l’ancienne adresse de la maison natale de l’écrivain et homme politique Maurice Barrès.

6.\tCHAPELLE NOTRE-DAME-DE-GRÂCE et SAINT-ARNOUL.
Fondée vers 1490 par Le petit-Thomassin, la chapelle est d’architecture romane. Elle fut d’abord dédiée à Notre Dame de Pitié. Elle prit ensuite le nom de Notre-Dame-de-Grâces, rappelant la statue très bien conservée datant du XVIè siècle présente à l’intérieur de l’édifice. A votre gauche, à l’angle d’une maison se trouve Saint Arnoul, évêque de Metz et Saint Patron des brasseurs. Cette représentation est la scène du miracle de la bière, une œuvre du sculpteur Lambert-Rucky qui a aussi œuvré pour l’église de Charmes.

Histoire & légende : Saint Arnoul (582-640), né à Lay-Saint-Christophe, au Nord de Nancy, devient en 612, évêque de Metz. Après 15 ans et 10 jours de service, il reprend goût à la solitude et, abandonnant son évêché, il rejoint le monastère de Saint-Mont qu’il vient de fonder près de Remiremont. Il décède le 16 août 640. La légende prend alors forme. Sa dépouille est réclamée par la ville de Metz désireuse d’abriter le corps de son évêque bien-aimé. Une foule immense en procession prend la voie romaine, mais la renommée du bon Arnoul était telle que ce qui devait arriver arriva. Alors que repartant de Remiremont et arrivant à hauteur de Deyvillers, vivres et cervoise vinrent à manquer. Le Duc Nothon responsable du cortège adjura le Bienheureux Arnoul de pourvoir à l’intendance de sa nombreuse troupe. C’est ainsi que le miracle se produisit, la cervoise coulant soudain à flots, permettant à chacun de se désaltérer, ce jour-là comme le lendemain. La profession brassicole, reconnaissante, fit de Saint Arnoul son saint protecteur.

7.\tRUE DE L’ARCANUM.
Sur le côté droit de la chapelle :
Remarquez la plaque fixée au mur symbolisant l’emplacement de l’ancienne malterie en bas de la rue. On peut lire «Le 6 septembre 1944 et les jours qui suivirent plus de 650 habitants de Charmes et des localités voisines chassés de leur demeure par le feu et les bombardements furent accueillis et logés dans les locaux de cette malterie. Ils y furent nourris et vêtus par les soins du Secours National et de ses aides bénévoles. Cette plaque est apposée en souvenir de ces journées tragiques et en reconnaissance pour ceux qui servirent.»

8.\tANCIENNE BRASSERIE.
D’architecture industrielle et typique, la Brasserie de Charmes a été la dernière brasserie visible sur le modèle vertical. La brasserie de Charmes fut fondée en 1864 par Achille Hanus. La nouvelle entreprise dépassa rapidement les autres brasseries de la ville qui furent absorbées une par une. Elle acquit d’autres sites tels que Saint-Dié, Val d’Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Constamment modernisée avec de nouvelles installations de brassage, en 1936 elle passe un accord de fabrication avec un brasseur allemand, le docteur Kanter. Le site carpinien fait naitre la bière Kanterbraü... En 1939, un incendie détruisit la malterie qui ne reprit son activité qu’en 1941. En 1966, la société des Grandes Brasseries de Charmes fusionna avec Champigneulles et donna naissance à l’Européenne Brasserie. Le site de Charmes ferma ses portes en 1971 comme beaucoup en Lorraine à cause de la centralisation. Elle comptait encore 140 ouvriers.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
Vous empruntez une petite ruelle qui est juste à côté de l’ancienne brasserie. Ancien passage vers le lavoir.

10.\tLE BATTANT.
Ancien site industriel carpinien, le Battant, tannerie, draperie, scierie et atelier mécanique, fut la première centrale électrique de Charmes. Les outils du Battant fonctionnent toujours sous nos yeux tous les dimanches après-midi d’été. Placé sur le Canal du Moulin, il y a plus d’un siècle, ce site de mémoire abritait plusieurs industries qui firent la vie économique de la ville. La scierie qui, au fil du temps, s’est modernisée, a accueilli en 1860 une blanchisserie avec chaudière.

11.\tLE LAVOIR.
Ce lavoir date des années 1890 et a été réaménagé avec des sanitaires pour les camping-caristes en 1995.

12.\tLE PONT DES CHÈVRES.
Le pont des chèvres avait été créé pour que les chèvres traversent le canal du Moulin pour aller aux pâquis avant la création du canal en 1882, terrains abritant maintenant l’aire de camping-cars, le canal, le port.

13.\tLES REMPARTS.
Au XIè siècle afin de se défendre contre les Hongrois qui ravageaient le pays, les comtes de Toul construisirent une forteresse et des enceintes fortifiées. Elles englobaient toute l’actuelle rue de la République jusqu’au Pont des Chèvres, de la chapelle à la Porte Bazin. Aujourd’hui une partie des remparts subsiste malgré les épreuves du temps.

Nous espérons que vous avez eu un bel aperçu de cette petite ville, n'hésitez pas à découvrir tout son aspect nature en vous renseignant à l'Office de Tourisme.
Des visites guidées sont aussi proposées en été.
Espagnol Descubra Charmes por sus calles, a su aire. El folleto se encuentra en la oficina de turismo de Charmes, 2 rue Porte de Mozelle.
Cada número corresponde a un lugar importante de Charmes que encontrará en el mapa o en el PDF adjunto.

Desde la Edad Media hasta la era industrial, Charmes ha sabido conservar diversas huellas del pasado a pesar de las turbulencias del tiempo. Los habitantes de Charmes se llaman Carpiniens, derivado de "Carpini", nombre que hace referencia a su bosque de carpes.

1.\tIGLESIA DE SAINT-NICOLAS.
El patrón de la iglesia es San Nicolás, cuyo culto se desarrolló en Lorena a partir del siglo XII. La iglesia parroquial fue terminada en 1493 y reconstruida con una arquitectura más moderna a medida que la historia cambiaba. Las estatuas del portal, obra de Lambert-Rucky (1888-1967), ilustran las devociones de la ciudad. En el pilar central del portal, en medio de la puerta de entrada al edificio, están San Nicolás y los tres niños que ilustran el tradicional San Nicolás que se celebra cada año en Lorena el 6 de diciembre. Más arriba, de izquierda a derecha, San Dié, patrón de la diócesis, San Francisco con los pájaros y, por último, San Pierre Fourier (nacido en Mirecourt) con la piel de los canónigos de San Agustín. Al lado, se puede observar la capilla de St-Hubert, fundada por la familia Savigny, clasificada como Monumento Histórico. El exterior de la capilla está tan ricamente decorado como el interior. En el contrafuerte de la esquina derecha, sobre una concha, dos genios sostienen un brasero: esta imagen muestra el reconocimiento de la familia al duque Antoine.

2.\tLA SALA DE LA ESPADA.
Esta sala era un mercado de cereales. A la muerte de la familia Carpinian de l'Espée, la sala fue cedida a la ciudad. Renovado, ahora se utiliza para espectáculos y conciertos de varias asociaciones de la ciudad.

3.\tMAISON DU CHALDRON.
La Maison du Chaldron también es conocida como la "Maison des Loups" (Casa de los Lobos) por las gárgolas que se encuentran en la parte superior. Esta mansión renacentista fue el lugar donde se firmó el Tratado de Charmes entre el Cardenal de Richelieu y Carlos IV en 1633, que marcó el inicio de la unificación entre Francia y el Ducado de Lorena. En la década de 1900, esta casa era uno de los cafés más importantes de la ciudad. Hoy en día alberga la asociación "Conservatoire du Patrimoine" (abierta los martes por la tarde).

4.\tPLACE DE LA MAIRIE.
El sello de Charmes del siglo XVII representaba un perro de pie sin indicación de esmaltes (colores). El escudo actual apareció en el siglo siguiente, acompañado del lema que atestigua la lealtad de sus habitantes a los duques de Lorena. El escudo municipal de la fachada del Ayuntamiento es ligeramente diferente. El artista que lo creó colocó la cruz de Lorena en un escudo rojo (llamado Gules) y giró la cabeza del cazón.
De azur, un cazón de plata, sosteniendo en sus patas una cruz de Lorena o.
En la plaza de la Mairie, a la derecha del Hôtel de Ville, se encuentra la estela de un famoso carpintero, Maurice Barrès (1862-1923). Fue político y escritor. Su casa se encuentra en la calle Claude Barrès.
Charmes no se salvó durante la Segunda Guerra Mundial: 160 habitantes fueron deportados y la ciudad fue fusilada el 5 de septiembre de 1944 (exposición en el ayuntamiento). Charmes fue la primera ciudad de Francia en ser reconstruida y fue inaugurada por el Presidente de la República Vincent Auriol en 1952.

5.\tPLACA DE MAURICE BARRES.
Al principio de la rue des Capucins, se puede ver la placa que simboliza la antigua dirección de la casa donde nació el escritor y político Maurice Barrès.

6.\tCHAPEL NOTRE-DAME-DE-GRÂCE y SAINT-ARNOUL.
Fundada hacia 1490 por Le petit-Thomassin, la capilla es de arquitectura románica. Primero se dedicó a Nuestra Señora de la Piedad. Más tarde recibió el nombre de Notre-Dame-de-Grâces, en recuerdo de la estatua del siglo XVI, muy bien conservada en el interior del edificio. A su izquierda, en la esquina de una casa, se encuentra San Arnulfo, obispo de Metz y patrón de los cerveceros. Esta representación es la escena del milagro de la cerveza, obra del escultor Lambert-Rucky que también trabajó para la iglesia de Charmes.

Historia y leyenda: San Arnulfo (582-640), nacido en Lay-Saint-Christophe, al norte de Nancy, se convirtió en obispo de Metz en el año 612. Tras 15 años y 10 días de servicio, se aficionó a la soledad y, abandonando su obispado, se unió al monasterio de Saint-Mont que acababa de fundar cerca de Remiremont. Murió el 16 de agosto de 640. La leyenda toma entonces forma. Sus restos fueron reclamados por la ciudad de Metz, que quería albergar el cuerpo de su querido obispo. Una gran multitud en procesión tomó la calzada romana, pero la fama del buen Arnoul era tal que pasó lo que tenía que pasar. Al salir de Remiremont y llegar a Deyvillers, la comida y la cerveza se agotaron. El duque Nothon, que estaba a cargo de la procesión, pidió al beato Arnoul que proveyera a sus numerosas tropas. Y así se produjo el milagro, la cerveza fluyó de repente en abundancia, permitiendo a todos saciar su sed, tanto ese día como el siguiente. La profesión cervecera se mostró agradecida e hizo de San Arnulfo su patrón.

7.\tRUE DE L'ARCANUM.
En el lado derecho de la capilla:
Obsérvese la placa en la pared que simboliza la ubicación de la antigua maltería al final de la calle. Dice así: "El 6 de septiembre de 1944 y los días siguientes, más de 650 habitantes de Charmes y de los pueblos vecinos expulsados de sus casas por los incendios y los bombardeos fueron acogidos y alojados en los locales de esta maltería. Fueron alimentados y vestidos por el Secours National y sus ayudantes voluntarios. Esta placa está colocada en memoria de aquellos trágicos días y en reconocimiento a los que sirvieron

8.\tANTIGUA FÁBRICA DE CERVEZA.
Con su arquitectura industrial y típica, la cervecería Charmes fue la última cervecería que se vio en el modelo vertical. La cervecería Charmes fue fundada en 1864 por Achille Hanus. La nueva empresa superó rápidamente a las demás cervecerías de la ciudad, que fueron absorbidas una a una. Adquirió otros lugares como Saint-Dié, Val d'Ajol, Xertigny, Ville-sur-Illon. Modernizada constantemente con nuevas instalaciones cerveceras, en 1936 firmó un acuerdo de fabricación con un cervecero alemán, el Dr. Kanter. El sitio carpintero dio origen a la cerveza Kanterbraü... En 1939, un incendio destruyó la maltería, que no reanudó su actividad hasta 1941. En 1966, las Grandes Brasseries de Charmes se fusionaron con Champigneulles para formar la Européenne Brasserie. El centro de Charmes cerró en 1971, como muchos otros en Lorena, debido a la centralización. Todavía tenía 140 trabajadores.

9.\tRUE DES LAVEUSES.
Se toma un pequeño callejón que está justo al lado de la antigua fábrica de cerveza. Antiguo pasaje al lavadero.

10.\tLE BATTANT.
Antiguo emplazamiento industrial de Charmes, el Battant, curtiduría, pañería, aserradero y taller mecánico, fue la primera central eléctrica de Charmes. Las herramientas del Battant siguen trabajando ante nuestros ojos cada domingo por la tarde en verano. Situado en el Canal du Moulin, hace más de un siglo, este lugar de la memoria albergaba varias industrias que hacían la vida económica de la ciudad. El aserradero, que se ha modernizado a lo largo de los años, albergaba una lavandería con caldera en 1860.

11.\tEL LAVADERO.
Este lavadero data de la década de 1890 y fue reformado con instalaciones sanitarias para autocaravanas en 1995.

12.\tEL PUENTE DE LAS CABRAS.
El puente de las cabras se creó para que las cabras pudieran cruzar el Canal du Moulin para llegar a los pastos antes de la creación del canal en 1882, que ahora es el lugar del parque de autocaravanas, el canal y el puerto.

13.\tLOS RECUERDOS.
En el siglo XI, para defenderse de los húngaros que asolaban el país, los condes de Toul construyeron una fortaleza y murallas fortificadas. Abarcaban toda la actual rue de la République hasta el Pont des Chèvres, desde la capilla hasta la Porte Bazin. Hoy en día, parte de las murallas permanecen a pesar de los estragos del tiempo.

Esperamos que haya visto bien esta pequeña ciudad, así que no dude en descubrir toda su belleza natural pidiendo información en la Oficina de Turismo.
En verano también se realizan visitas guiadas.
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2024-04-13T03:06:53.378Z

Itinéraire touristique (est également)

a comme conditions de pratique
Détaille les caractéristiques de l'itinéraire selon le mode de locomotion.
Durée en minutes
50

Autres propriétés (non décrites ou non classées)

schema:offers
http://schema.org/offers
owl:topObjectProperty
http://www.w3.org/2002/07/owl#topObjectProperty
cible l'audience
L'audience ciblée par cet objet.

Références

 Localisation

  • Adresse : église Saint-Nicolas
  • CP : 88130
  • Ville : Charmes

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