VILLAGE DÉTRUIT DE FLEURY DEVANT DOUAUMONT
Site culturel   Lieu   Point d'intérêt   Site religieux   Lieu de mémoire

Français (France) Le village de Fleury devant Douaumont, situé sur des hauteurs boisées, a souvent évité d’être pris lors des invasions qui se sont succédées après la Révolution française de 1789, notamment celles de 1792, de 1814 et de 1870.

Mais avec la construction de la ligne de Forts du modèle Séré de Rivières sur les côtes de Meuse après la guerre de 1870-71, son destin va bientôt basculer dans la tragédie, car sa situation centrale entre, notamment, ceux de Douaumont, de Souville, de Vaux et l’ouvrage de Froideterre ne deviendra guère enviable au cours de la grande offensive allemande de 1916.

Dans un premier temps, pourtant, la construction des Forts environnants lui apporte une certaine prospérité grâce à un nouvel apport de population ouvrière puis militaire. En 1913, celle-ci atteint 422 habitants, permettant ainsi à de petits commerces, auberges et artisans d’y développer leurs activités à côté de celle du monde rural agricole traditionnel.

En septembre 1914, la bataille de la Marne fixe le Front à plusieurs kilomètres au Nord de Fleury et ses habitants pensent, cette fois encore, pouvoir échapper à cette nouvelle invasion allemande…
Effectivement, en 1915, il est encore totalement intact et regorge de troupes combattantes ou logistiques se préparant à monter au front ou bien s’en reposant après leur relève…

Le 21 février 1916, dès le déclenchement de l’offensive allemande massive, les autorités militaires françaises font procéder à l’évacuation des habitants vers Bras-sur-Meuse et Verdun.
Le 24 février 1916, la chute du Fort de Douaumont, au Nord, et l’avancée des troupes allemandes et de son artillerie lourde, provoque le début du bombardement et de la destruction progressive du village.
Mais ce ne sera qu’à partir de la chute du fort de Vaux, à l’Est, le 7 juin 1916, que l’étau se resserre rapidement sur le village qui, dès lors, se retrouve en première ligne.

A compter de cette date, le bombardement allemand deviendra incessant pour permettre à ses fantassins de s’en approcher et d’y entrer, pour la première fois, le 23 juin 1916.

Mais les combats faisant rage de part et d’autre, ses ruines seront reprises dès le lendemain, le 24 juin, par les poilus… mais cette reprise ne sera que de courte durée…
On dénombrera au total 16 alternances de possession du village entre le 23 juin et le 18 août 1916, date de sa reprise définitive par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc.

Parmi les faits de guerre s’étant déroulés sur le sol de la commune, il faut noter la prise de la Poudrière, le 11 juillet 1916, par les Allemands, un abri sous 10 m de roc, où meurt au combat le Colonel Coquelin de Lisle, commandant la 255e brigade.

En octobre et novembre 1916, ses ruines servent de base de départ des offensives dirigées par le général Mangin qui permettent de reprendre les Forts de Douaumont et de Vaux à l’ennemi et ainsi de rétablir un calme relatif jusqu’à la fin de la guerre dans ce village martyrisé sans interruption durant six mois.

Classé en « zone rouge » et décrété « Mort pour la France » en 1918, il bénéficie du statut unique de village détruit en 1919.

Ses habitants ne pouvant y reconstruire leur vie, élèvent en 1934 sa chapelle-abri sur l’emplacement de son église totalement rasée. Celle-ci recevra symboliquement la statue Notre Dame de l’Europe sur sa façade en 1979 pour marquer, notamment, la réalité en marche de l’union européenne dans la paix.

Déjà, douze ans auparavant, le 17 septembre 1967, était inauguré le Mémorial de Verdun, bâti sur l’emplacement de l’ancienne gare de Fleury devant Douaumont à l’initiative et en présence de M. Maurice Genevoix, président fondateur du Comité National du Souvenir de Verdun.

Par la présence du Mémorial et des multiples réalisations de Mémoire effectuées depuis sur son territoire, la commune de Fleury-devant-Douaumont est devenue, de façon légitime, le village détruit le plus visité de tous.

A voir :
- La chapelle Notre-Dame de l’Europe (fresque d’une piéta par monsieur Lantier réalisée en 1934, vitraux dédiés au fantassin, par Gruber en 1934) ;
- Le monument aux morts ;
- Le Mémorial de Verdun (Musée sur la Bataille de Verdun )
- Allées et bornes matérialisant les rues et maisons du village détruit.
- Sentier de découverte de la Poudrière (vestiges de l’ancien poste de garde et ravin des vignes)
- Sentier botanique de 650 m entre le Mémorial et le village détruit.

Point d'intérêt

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Français (France) VILLAGE DÉTRUIT DE FLEURY DEVANT DOUAUMONT
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Italien (Italie) Il villaggio di Fleury devant Douaumont, situato su alture boscose, ha spesso evitato la cattura durante le invasioni successive alla Rivoluzione francese del 1789, in particolare quelle del 1792, 1814 e 1870.

Ma con la costruzione della linea di forti Séré de Rivières sulla costa della Mosa dopo la guerra del 1870-71, il suo destino divenne presto tragico, poiché la sua posizione centrale tra, in particolare, Douaumont, Souville, Vaux e il forte di Froideterre non sarebbe diventata invidiabile durante la grande offensiva tedesca del 1916.

Inizialmente, tuttavia, la costruzione dei forti circostanti portò una certa prosperità grazie a un nuovo afflusso di lavoratori e poi di soldati. Nel 1913, la popolazione era salita a 422 abitanti, permettendo a piccoli negozi, locande e artigiani di svilupparsi accanto alle tradizionali attività agricole rurali.

Nel settembre del 1914, la Battaglia della Marna pose il fronte a diversi chilometri a nord di Fleury e gli abitanti pensarono ancora una volta di poter sfuggire a questa nuova invasione tedesca
In realtà, nel 1915, la zona era ancora completamente intatta e brulicava di truppe combattenti e logistiche che si preparavano a partire per il fronte o che vi riposavano dopo il loro soccorso?

Il 21 febbraio 1916, appena iniziata la massiccia offensiva tedesca, le autorità militari francesi ordinarono l'evacuazione degli abitanti a Bras-sur-Meuse e Verdun.
Il 24 febbraio 1916, la caduta del forte di Douaumont a nord e l'avanzata delle truppe tedesche e dell'artiglieria pesante portarono all'inizio del bombardamento e alla graduale distruzione del villaggio.
Ma fu solo con la caduta del forte di Vaux, a est, il 7 giugno 1916, che la morsa si strinse rapidamente sul villaggio, che da quel momento si trovò in prima linea.

Da quella data in poi, i bombardamenti tedeschi divennero incessanti, consentendo alla fanteria di avvicinarsi e di entrare nel villaggio per la prima volta il 23 giugno 1916.

Ma con i combattimenti che infuriavano da entrambe le parti, le rovine furono riconquistate il giorno successivo, il 24 giugno, dai Poilus, ma la riconquista fu di breve durata?
In totale, il villaggio fu occupato 16 volte tra il 23 giugno e il 18 agosto 1916, quando fu infine riconquistato dal Reggimento di Fanteria coloniale marocchino.

Tra gli eventi bellici che hanno avuto luogo nel comune c'è la cattura da parte dei tedeschi, l'11 luglio 1916, di La Poudrière, un rifugio sotto 10 metri di roccia, dove il colonnello Coquelin de Lisle, comandante della 255ª brigata, fu ucciso in azione.

Nei mesi di ottobre e novembre 1916, le sue rovine furono utilizzate come base per lanciare le offensive guidate dal generale Mangin, che riconquistarono al nemico i forti di Douaumont e Vaux e riportarono una relativa calma nel villaggio, che era stato tormentato ininterrottamente per sei mesi, fino alla fine della guerra.

Classificato come "zona rossa" e dichiarato "morto per la Francia" nel 1918, nel 1919 gli fu conferito lo status unico di villaggio distrutto.

I suoi abitanti non erano in grado di ricostruirsi una vita, così nel 1934 costruirono una cappella sul luogo della loro chiesa, che era stata completamente rasa al suolo. Nel 1979, la statua di Notre Dame de l'Europe è stata simbolicamente posta sulla facciata della chiesa per segnare la realtà dell'unione europea nella pace.

Dodici anni prima, il 17 settembre 1967, era stato inaugurato il Memoriale di Verdun, costruito sul sito dell'ex stazione di Fleury, di fronte a Douaumont, su iniziativa e alla presenza di Maurice Genevoix, presidente fondatore del Comité National du Souvenir de Verdun.

Grazie alla presenza del Memoriale e ai numerosi progetti di commemorazione che da allora sono stati realizzati sul suo territorio, il comune di Fleury-devant-Douaumont è giustamente diventato il villaggio distrutto più visitato in assoluto.

Da vedere:
- La cappella di Notre-Dame de l'Europe (affresco di una piéta di Lantier del 1934, vetrate dedicate al fante di Gruber del 1934);
- Il monumento ai caduti;
- Il Memoriale di Verdun (Museo della Battaglia di Verdun)
- Vicoli e cartelli che mostrano le strade e le case del villaggio distrutto.
- Sentiero di scoperta di La Poudrière (resti dell'antico corpo di guardia e della gola del vigneto)
- Sentiero botanico di 650 m tra il Memoriale e il villaggio distrutto.
Espagnol El pueblo de Fleury devant Douaumont, situado en unas alturas boscosas, evitó a menudo ser capturado durante las sucesivas invasiones que siguieron a la Revolución Francesa de 1789, en particular las de 1792, 1814 y 1870.

Pero con la construcción de la línea de fuertes Séré de Rivières en la costa del Mosa tras la guerra de 1870-71, su destino pronto se tornó trágico, ya que su situación central entre, en particular, Douaumont, Souville, Vaux y el fuerte de Froideterre no iba a ser envidiable durante la gran ofensiva alemana de 1916.

Al principio, sin embargo, la construcción de los fuertes de los alrededores trajo cierta prosperidad gracias a una nueva afluencia de trabajadores y luego de soldados. En 1913, la población ascendía a 422 habitantes, lo que permitió el desarrollo de pequeños comercios, posadas y artesanos junto a las tradicionales actividades agrícolas rurales.

En septiembre de 1914, la batalla del Marne situó el frente a varios kilómetros al norte de Fleury, y sus habitantes pensaron una vez más que podrían escapar de esta nueva invasión alemana?
De hecho, en 1915, la zona seguía completamente intacta y repleta de tropas combatientes y logísticas que se preparaban para ir al frente o descansaban allí tras su relevo?

El 21 de febrero de 1916, nada más comenzar la masiva ofensiva alemana, las autoridades militares francesas ordenaron la evacuación de los habitantes hacia Bras-sur-Meuse y Verdún.
El 24 de febrero de 1916, la caída del fuerte de Douaumont, al norte, y el avance de las tropas alemanas y de la artillería pesada provocaron el inicio del bombardeo y la destrucción progresiva del pueblo.
Pero no fue hasta la caída del fuerte de Vaux, al este, el 7 de junio de 1916, cuando el dominio sobre el pueblo se estrechó rápidamente, encontrándose a partir de entonces en la línea del frente.

A partir de esa fecha, el bombardeo alemán se hizo incesante, permitiendo a su infantería acercarse y entrar en el pueblo por primera vez el 23 de junio de 1916.

Al día siguiente, 24 de junio, los poilus reconquistaron las ruinas, pero la reconquista fue efímera
En total, el pueblo fue tomado 16 veces entre el 23 de junio y el 18 de agosto de 1916, cuando fue finalmente retomado por el Regimiento de Infantería Colonial Marroquí.

Entre los acontecimientos bélicos que tuvieron lugar en el municipio figura la toma por los alemanes, el 11 de julio de 1916, de La Poudrière, un refugio situado bajo 10 metros de roca, donde murió en combate el coronel Coquelin de Lisle, comandante de la 255ª brigada.

En octubre y noviembre de 1916, sus ruinas sirvieron de base para lanzar las ofensivas dirigidas por el general Mangin, que reconquistaron al enemigo los fuertes de Douaumont y Vaux y devolvieron una relativa calma al pueblo, atormentado sin cesar durante seis meses, hasta el final de la guerra.

Clasificada como "zona roja" y declarada "Muerta para Francia" en 1918, en 1919 recibió el estatus único de pueblo destruido.

Sus habitantes no pudieron rehacer sus vidas allí, por lo que en 1934 construyeron una capilla en el emplazamiento de su iglesia, que había sido completamente arrasada. En 1979, la estatua de Notre Dame de l'Europe se colocó simbólicamente en la fachada de la iglesia para marcar la realidad de la unión europea en paz.

Doce años antes, el 17 de septiembre de 1967, se inauguró el Memorial de Verdún, construido en el emplazamiento de la antigua estación de Fleury, frente a Douaumont, por iniciativa y en presencia de Maurice Genevoix, presidente fundador del Comité National du Souvenir de Verdun.

Gracias a la presencia del Memorial y a los numerosos proyectos de recuerdo que se han llevado a cabo desde entonces en su territorio, el municipio de Fleury-devant-Douaumont se ha convertido con razón en el pueblo destruido más visitado de todos.

Merece la pena visitarlo:
- La capilla Notre-Dame de l'Europe (fresco de una piéta realizado por el Sr. Lantier en 1934, vidrieras dedicadas al soldado de infantería realizadas por Gruber en 1934);
- El memorial de guerra;
- El Memorial de Verdún (Museo de la batalla de Verdún)
- Callejuelas y balizas que muestran las calles y casas del pueblo destruido.
- Sendero de descubrimiento de La Poudrière (restos del antiguo cuerpo de guardia y barranco de viñedos)
- Sendero botánico de 650 m entre el Memorial y el pueblo destruido.
Anglais The village of Fleury devant Douaumont, situated on wooded heights, often avoided capture during the successive invasions that followed the French Revolution of 1789, notably those of 1792, 1814 and 1870.

But with the construction of the line of Séré de Rivières model forts on the Meuse coast after the 1870-71 war, its fate was soon to tip into tragedy, as its central location between, notably, Douaumont, Souville, Vaux and the Froideterre fort was to become less than enviable during the great German offensive of 1916.

Initially, however, the construction of the surrounding Forts brought a degree of prosperity, thanks to a new influx of workers and then soldiers. By 1913, the population had risen to 422, enabling small shops, inns and craftsmen to develop alongside the traditional rural agricultural activities.

In September 1914, the Battle of the Marne set the Front several kilometers to the north of Fleury, and its inhabitants once again thought they could escape this new German invasion?
In fact, in 1915, the area was still completely intact and teeming with fighting and logistical troops preparing to go to the front or resting there after their relief?

On February 21, 1916, as soon as the massive German offensive began, the French military authorities ordered the evacuation of the inhabitants to Bras-sur-Meuse and Verdun.
On February 24, 1916, the fall of Douaumont Fort to the north, and the advance of German troops and heavy artillery, triggered the beginning of the bombardment and gradual destruction of the village.
But it was not until the fall of Fort de Vaux to the east on June 7, 1916, that the stranglehold rapidly tightened on the village, which found itself on the front line.

From then on, the German bombardment became incessant, enabling its infantry to approach and enter the village for the first time on June 23, 1916.

But with fighting raging on both sides, the ruins were retaken the very next day, June 24, by the Poilus? but this recovery was short-lived?
Between June 23 and August 18, 1916, when the Moroccan Colonial Infantry Regiment finally took possession of the village, there were a total of 16 alternations.

Among the wartime events that took place in the commune was the capture by the Germans of La Poudrière on July 11, 1916, a shelter under 10 m of rock, where Colonel Coquelin de Lisle, commander of the 255th brigade, died in battle.

In October and November 1916, its ruins served as a base for offensives led by General Mangin, which recaptured the Douaumont and Vaux Forts from the enemy and restored relative calm to the village, which had been tormented uninterruptedly for six months, until the end of the war.

Classified as a "red zone" and declared "Dead for France" in 1918, it was given the unique status of a destroyed village in 1919.

Unable to rebuild their lives there, its inhabitants erected a chapel in 1934 on the site of their church, which had been completely razed to the ground. In 1979, the statue of Notre Dame de l?Europe was symbolically placed on the front of the church to mark the ongoing reality of the European Union in peace.

Twelve years earlier, on September 17, 1967, the Verdun Memorial was inaugurated, built on the site of the former Fleury station in front of Douaumont on the initiative and in the presence of Maurice Genevoix, founding president of the Comité National du Souvenir de Verdun.

Thanks to the presence of the Memorial and the many remembrance projects that have since been carried out on its territory, the commune of Fleury-devant-Douaumont has rightly become the most visited destroyed village of all.

What to see
- Notre-Dame de l?Europe chapel (fresco of a piéta by Mr. Lantier in 1934, stained-glass windows dedicated to the infantryman by Gruber in 1934);
- The war memorial;
- The Verdun Memorial (Museum of the Battle of Verdun)
- Alleys and markers marking the streets and houses of the destroyed village.
- La Poudrière discovery trail (remains of the old guardhouse and vineyard ravine)
- 650 m botanical trail between the Memorial and the destroyed village.
Français (France) Le village de Fleury devant Douaumont, situé sur des hauteurs boisées, a souvent évité d’être pris lors des invasions qui se sont succédées après la Révolution française de 1789, notamment celles de 1792, de 1814 et de 1870.

Mais avec la construction de la ligne de Forts du modèle Séré de Rivières sur les côtes de Meuse après la guerre de 1870-71, son destin va bientôt basculer dans la tragédie, car sa situation centrale entre, notamment, ceux de Douaumont, de Souville, de Vaux et l’ouvrage de Froideterre ne deviendra guère enviable au cours de la grande offensive allemande de 1916.

Dans un premier temps, pourtant, la construction des Forts environnants lui apporte une certaine prospérité grâce à un nouvel apport de population ouvrière puis militaire. En 1913, celle-ci atteint 422 habitants, permettant ainsi à de petits commerces, auberges et artisans d’y développer leurs activités à côté de celle du monde rural agricole traditionnel.

En septembre 1914, la bataille de la Marne fixe le Front à plusieurs kilomètres au Nord de Fleury et ses habitants pensent, cette fois encore, pouvoir échapper à cette nouvelle invasion allemande…
Effectivement, en 1915, il est encore totalement intact et regorge de troupes combattantes ou logistiques se préparant à monter au front ou bien s’en reposant après leur relève…

Le 21 février 1916, dès le déclenchement de l’offensive allemande massive, les autorités militaires françaises font procéder à l’évacuation des habitants vers Bras-sur-Meuse et Verdun.
Le 24 février 1916, la chute du Fort de Douaumont, au Nord, et l’avancée des troupes allemandes et de son artillerie lourde, provoque le début du bombardement et de la destruction progressive du village.
Mais ce ne sera qu’à partir de la chute du fort de Vaux, à l’Est, le 7 juin 1916, que l’étau se resserre rapidement sur le village qui, dès lors, se retrouve en première ligne.

A compter de cette date, le bombardement allemand deviendra incessant pour permettre à ses fantassins de s’en approcher et d’y entrer, pour la première fois, le 23 juin 1916.

Mais les combats faisant rage de part et d’autre, ses ruines seront reprises dès le lendemain, le 24 juin, par les poilus… mais cette reprise ne sera que de courte durée…
On dénombrera au total 16 alternances de possession du village entre le 23 juin et le 18 août 1916, date de sa reprise définitive par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc.

Parmi les faits de guerre s’étant déroulés sur le sol de la commune, il faut noter la prise de la Poudrière, le 11 juillet 1916, par les Allemands, un abri sous 10 m de roc, où meurt au combat le Colonel Coquelin de Lisle, commandant la 255e brigade.

En octobre et novembre 1916, ses ruines servent de base de départ des offensives dirigées par le général Mangin qui permettent de reprendre les Forts de Douaumont et de Vaux à l’ennemi et ainsi de rétablir un calme relatif jusqu’à la fin de la guerre dans ce village martyrisé sans interruption durant six mois.

Classé en « zone rouge » et décrété « Mort pour la France » en 1918, il bénéficie du statut unique de village détruit en 1919.

Ses habitants ne pouvant y reconstruire leur vie, élèvent en 1934 sa chapelle-abri sur l’emplacement de son église totalement rasée. Celle-ci recevra symboliquement la statue Notre Dame de l’Europe sur sa façade en 1979 pour marquer, notamment, la réalité en marche de l’union européenne dans la paix.

Déjà, douze ans auparavant, le 17 septembre 1967, était inauguré le Mémorial de Verdun, bâti sur l’emplacement de l’ancienne gare de Fleury devant Douaumont à l’initiative et en présence de M. Maurice Genevoix, président fondateur du Comité National du Souvenir de Verdun.

Par la présence du Mémorial et des multiples réalisations de Mémoire effectuées depuis sur son territoire, la commune de Fleury-devant-Douaumont est devenue, de façon légitime, le village détruit le plus visité de tous.

A voir :
- La chapelle Notre-Dame de l’Europe (fresque d’une piéta par monsieur Lantier réalisée en 1934, vitraux dédiés au fantassin, par Gruber en 1934) ;
- Le monument aux morts ;
- Le Mémorial de Verdun (Musée sur la Bataille de Verdun )
- Allées et bornes matérialisant les rues et maisons du village détruit.
- Sentier de découverte de la Poudrière (vestiges de l’ancien poste de garde et ravin des vignes)
- Sentier botanique de 650 m entre le Mémorial et le village détruit.
Néerlandais (Pays-Bas) Het dorp Fleury devant Douaumont, gelegen op beboste hoogten, ontkwam vaak aan inname tijdens de opeenvolgende invasies die volgden op de Franse Revolutie van 1789, met name die van 1792, 1814 en 1870.

Maar met de bouw van de linie van forten Séré de Rivières aan de Maaskust na de oorlog van 1870-71 werd het al snel een tragisch lot, want de centrale ligging tussen Douaumont, Souville, Vaux en het fort Froideterre werd niet benijdenswaardig tijdens het grote Duitse offensief van 1916.

Aanvankelijk bracht de bouw van de omliggende forten echter een zekere welvaart dankzij een nieuwe toestroom van arbeiders en vervolgens soldaten. Tegen 1913 was de bevolking gestegen tot 422, waardoor kleine winkels, herbergen en ambachtslieden zich konden ontwikkelen naast de traditionele landbouwactiviteiten op het platteland.

In september 1914 trok de Slag om de Marne enkele kilometers ten noorden van Fleury het front op en de inwoners dachten opnieuw aan deze nieuwe Duitse invasie te kunnen ontsnappen
In 1915 was het gebied nog volledig intact en wemelde het van de gevechts- en logistieke troepen die zich voorbereidden om naar het front te gaan of er uitrustten na hun aflossing?

Op 21 februari 1916, zodra het massale Duitse offensief begon, gelastten de Franse militaire autoriteiten de evacuatie van de inwoners naar Bras-sur-Meuse en Verdun.
Op 24 februari 1916 leidde de val van het fort van Douaumont in het noorden en de opmars van Duitse troepen en zwaar geschut tot het begin van het bombardement en de geleidelijke vernietiging van het dorp.
Maar pas na de val van het fort van Vaux, in het oosten, op 7 juni 1916, werd het dorp snel in een wurggreep gehouden en bevond het zich vanaf dat moment in de frontlinie.

Vanaf die datum werden de Duitse bombardementen onophoudelijk, waardoor de infanterie het dorp op 23 juni 1916 voor het eerst kon naderen en binnenvallen.

Maar terwijl de gevechten aan beide kanten woedden, werden de ruïnes de volgende dag, 24 juni, heroverd door de Poilus? maar deze herovering was van korte duur?
In totaal werd het dorp 16 keer ingenomen tussen 23 juni en 18 augustus 1916, toen het uiteindelijk werd heroverd door het Marokkaanse Koloniale Infanterieregiment.

Een van de oorlogsgebeurtenissen in de gemeente was de inname door de Duitsers op 11 juli 1916 van La Poudrière, een schuilplaats onder 10 meter rots waar kolonel Coquelin de Lisle, commandant van de 255e brigade, sneuvelde.

In oktober en november 1916 werden de ruïnes gebruikt als uitvalsbasis voor de offensieven onder leiding van generaal Mangin, die de forten van Douaumont en Vaux heroverden op de vijand en de relatieve rust herstelden in het dorp, dat zes maanden lang onophoudelijk werd geteisterd, tot het einde van de oorlog.

Geclassificeerd als "rode zone" en "Dood voor Frankrijk" verklaard in 1918, kreeg het in 1919 de unieke status van verwoest dorp.

De inwoners waren niet in staat om hun leven daar weer op te bouwen en daarom bouwden ze in 1934 een kapel op de plaats van hun kerk, die volledig met de grond gelijk was gemaakt. In 1979 werd het standbeeld van Notre Dame de l'Europe symbolisch op de voorkant van de kerk geplaatst om de realiteit van de Europese unie in vrede te markeren.

Twaalf jaar eerder, op 17 september 1967, werd het Monument van Verdun ingehuldigd, gebouwd op de plaats van het voormalige station van Fleury tegenover Douaumont op initiatief en in aanwezigheid van Maurice Genevoix, oprichtend voorzitter van het Comité National du Souvenir de Verdun.

Dankzij de aanwezigheid van het Monument en de vele herdenkingsprojecten die sindsdien op haar grondgebied zijn uitgevoerd, is de gemeente Fleury-devant-Douaumont terecht het meest bezochte verwoeste dorp van allemaal geworden.

Bezienswaardig:
- De kapel Notre-Dame de l'Europe (fresco van een piéta door de heer Lantier in 1934, gebrandschilderde ramen gewijd aan de infanterist door Gruber in 1934);
- Het oorlogsmonument;
- Het Monument van Verdun (Museum van de Slag om Verdun)
- Straatjes en markeringen van de straten en huizen van het verwoeste dorp.
- Het ontdekkingspad van La Poudrière (overblijfselen van het oude wachthuis en het ravijn van de wijngaard)
- 650 m botanisch pad tussen het Monument en het verwoeste dorp.
Allemand (Allemagne) Das Dorf Fleury devant Douaumont liegt auf einer bewaldeten Anhöhe und wurde bei den Invasionen, die nach der Französischen Revolution von 1789 folgten, oft vor einer Einnahme bewahrt, insbesondere bei den Invasionen von 1792, 1814 und 1870.

Mit dem Bau der Festungslinie des Modells Séré de Rivières an der Maasküste nach dem Krieg von 1870-71 wurde sein Schicksal jedoch bald zur Tragödie, da seine zentrale Lage zwischen Douaumont, Souville, Vaux und Froideterre während der deutschen Großoffensive von 1916 nicht gerade beneidenswert war.

Zunächst brachte der Bau der umliegenden Festungen der Stadt jedoch einen gewissen Wohlstand, da neue Arbeiter und später Soldaten hinzukamen. Im Jahr 1913 stieg die Einwohnerzahl auf 422, wodurch sich neben der traditionellen Landwirtschaft auch kleine Geschäfte, Gasthäuser und Handwerksbetriebe entwickeln konnten.

Im September 1914 wurde die Front durch die Schlacht an der Marne mehrere Kilometer nördlich von Fleury festgelegt und die Einwohner glaubten, auch dieses Mal der neuen deutschen Invasion entkommen zu können
Tatsächlich war der Ort 1915 noch völlig intakt und voller kämpfender oder logistischer Truppen, die sich auf den Einsatz an der Front vorbereiteten oder sich nach ihrer Ablösung ausruhten

Am 21. Februar 1916, als die massive deutsche Offensive begann, veranlassten die französischen Militärbehörden die Evakuierung der Einwohner nach Bras-sur-Meuse und Verdun.
Am 24. Februar 1916 begann mit dem Fall des Forts Douaumont im Norden und dem Vorrücken der deutschen Truppen und ihrer schweren Artillerie die Bombardierung und schrittweise Zerstörung des Dorfes.
Erst nach dem Fall des Forts Vaux im Osten am 7. Juni 1916 zog sich die Schlinge um das Dorf zusammen, das nun an vorderster Front stand.

Ab diesem Zeitpunkt wurden die Deutschen ununterbrochen bombardiert, so dass die Infanteristen sich dem Dorf nähern konnten und am 23. Juni 1916 zum ersten Mal in das Dorf eindrangen.

Da die Kämpfe jedoch auf beiden Seiten tobten, wurden die Ruinen am nächsten Tag, dem 24. Juni, von den Poilus zurückerobert, was jedoch nur von kurzer Dauer war
Zwischen dem 23. Juni und dem 18. August 1916, dem Tag der endgültigen Rückeroberung durch das marokkanische Kolonialinfanterieregiment, wechselte das Dorf insgesamt 16 Mal den Besitzer.

Unter den Kriegsereignissen, die sich auf dem Boden der Gemeinde abspielten, ist die Eroberung der Poudrière am 11. Juli 1916 durch die Deutschen zu erwähnen, ein Unterstand unter 10 m Fels, in dem Oberst Coquelin de Lisle, Kommandant der 255.

Im Oktober und November 1916 dienten seine Ruinen als Ausgangspunkt für die von General Mangin geleiteten Offensiven, mit denen die Festungen Douaumont und Vaux vom Feind zurückerobert wurden und somit bis zum Kriegsende eine relative Ruhe in diesem sechs Monate lang ununterbrochen gemarterten Dorf wiederhergestellt werden konnte.

Es wurde als "rote Zone" eingestuft und 1918 zum "Tod für Frankreich" erklärt. 1919 erhielt es den einzigartigen Status eines zerstörten Dorfes.

Da die Bewohner ihr Leben dort nicht wieder aufbauen konnten, errichteten sie 1934 eine Schutzkapelle an der Stelle ihrer völlig zerstörten Kirche. Diese erhielt 1979 symbolisch die Statue Notre Dame de l'Europe auf ihrer Fassade, um insbesondere die Realität der Europäischen Union in Frieden zu markieren.

Bereits zwölf Jahre zuvor, am 17. September 1967, wurde auf Initiative und in Anwesenheit von Maurice Genevoix, dem Gründungspräsidenten des Comité National du Souvenir de Verdun, das Mémorial de Verdun eingeweiht, das auf dem Gelände des ehemaligen Bahnhofs von Fleury vor Douaumont errichtet wurde.

Die Gemeinde Fleury-devant-Douaumont ist durch die Gedenkstätte und die zahlreichen Gedenkstätten, die seither auf ihrem Gebiet errichtet wurden, zu Recht zum meistbesuchten zerstörten Dorf geworden.

Zu sehen sind:
- Die Kapelle Notre-Dame de l'Europe (Fresko einer Pieta von Monsieur Lantier aus dem Jahr 1934, dem Infanteristen gewidmete Glasfenster von Gruber aus dem Jahr 1934);
- Das Denkmal für die Gefallenen ;
- Das Mémorial de Verdun (Museum über die Schlacht von Verdun)
- Alleen und Grenzsteine, die die Straßen und Häuser des zerstörten Dorfes materialisieren.
- Entdeckungspfad La Poudrière (Überreste des ehemaligen Wachpostens und Schlucht der Weinberge)
- 650 m langer botanischer Pfad zwischen der Gedenkstätte und dem zerstörten Dorf.
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Références

 Localisation

  • CP : 55100
  • Ville : Fleury-devant-Douaumont

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